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il y a 7 ans
Souvenirs de Sophie
Par Fred Pody.
Un répit…
Samedi 8 août 1891, Mademoiselle A, faisait partie des élèves de l'école depuis hier soir. Elle nous rejoignis dans la salle de cours et ensuite, dans la salle Léoty, durant l'épreuve du groupe A.D.I.
C'était charmant de la voir se déplacer aussi délicatement, aussi lentement, avec un équilibre si précaire, fragile. Comme elle était blanche, sans doute, le fait d'avoir vécus durant plus d'un mois, dans les sous-sol, sans voir le jour, ou alors, dû à un malaise, causé par son corset trop serré?
Solange et Gwendoline, étaient fébriles, pressées de faire connaissance avec la nouvelle venue.
J'étais inquiète, de voir le comportement de Mademoiselle "A". J'avais une peur bleue qu'elle ne face une faute, un impaire, et ne soit découverte par Solange et Gwendoline.
Heureusement, ma chère demoiselle "A", avait un comportement très timoré. Sûrement la peur d'être dévoilée, et sans doute aussi, ne sachant pas comment se comporter, elle évitait autant que possible de parler, ou alors à voix basse, presque inaudible, donnant une impression de timidité.
Cela me convenait parfaitement, et me permit de répondre à sa place très naturellement et sans vergogne.
Mademoiselle "A" ne put pas beaucoup s'exprimer. Elle devait faire ses exercices de marche, et apprendre divers mouvements élégants. Apprendre à faire un demis tour sans trébucher, avec légèreté, apprendre à monter un escalier et même, apprendre à s'asseoir avec grâce, malgré la rigidité de son corset.
Solange et Gwendoline étaient surprises que l'ont doivent lui apprendre tellement de chose. Il me fallait inventer quelque chose, une histoire plausible. Pour cela, je décidais de rester proche de la vérité.
- Ses parents l'ont abandonnée, et elle a dû passer deux ans dans un horrible pensionna. Elle a fait plusieurs fugues, et elle n'a jamais eu de cours comme ceux qui sont dispensé dans les bonnes familles. Ma tante l'a recueillie, parce que je le lui ai demandé. Elle était pour moi, une amie d'e n f a n c e . Sa famille habitait à coté de la mienne, avant qu'ils ne partent, en l'abandonnant.
Voila, j'avais résumé son histoire, sans mentir, juste en oubliant de préciser la nature de son sexe.
-
Je suis prête à l'aider me dit Gwendoline.
-
Moi aussi dit Solange. Nous saurons l'aider. Elle aura sûrement beaucoup de choses à apprendre pour rattr a p e r ces années noires.
-
Je savais que vous n'hésiteriez pas. Je dois être honnête avec vous, elle cache un secret, que je n'ai pas le droit de vous révéler. Si un jour elle décide d'en parler, vous serez dans la confidence. Mais il est trop tôt pour cela.
-
Tu nous intrigues. Dit Gwendoline. Tu ne peux vraiment rien nous dire ?
-
Vous le saurez, mais plus tard. Je vous le promets.
Ont passa toute l'après midi à parler, et parfois, discrètement, fugitivement, ont s'échangeaient un baiser doux, une tendre caresse.
Mademoiselle A rougissait en nous regardant. Comme elle était charmante durant ces brefs instants.
Le soir, un évènement inattendu. Ma tante fit une annonce vraiment surprenante, à la fin du cours de maintien à table.
- Mesdemoiselles, je vous annonce que je parts en voyage, durant un peu plus d'un mois. Par conséquence, la direction de cette école sera assurée par Mesdemoiselles Delphine et Caroline. Bien évidemment, Madame la Surveillante Générale, veillera à la discipline durant mon absence. Une autre conséquence vous concernant, est que l'épreuve du jardin des Sylphides, que devait passer le groupe MLC, est reportée d'au moins un mois.
De toute façon, aucun groupe n'a réussi cette épreuve. Le groupe C4P a presque réussi, presque. Le groupe LSP par contre, a lamentablement échoué. 3 points sur 20 seulement. Le groupe ADI ne c'est pas trop mal débrouillé, même score que le groupe C4P, 9 sur 20. Vous le savez, le délai supplémentaire pour le groupe MLC, ne leur sera d'aucune utilité.
Nous organiserons donc une fête de fin de cycle juste après cette épreuve. N'oubliez pas que les points, marqués durant cette épreuve, compteront pour votre classement, ainsi que le classement des tours de taille. J'espère que vos moyennes s'amélioreront durant mon absence. J'exige que vos tours de taille, se réduisent d'au moins 2cm durant cette absence. Vous avez donc un peu plus d'un mois pour me surprendre, pour chambouler le classement actuel.
Il y eu des exclamations de surprise, d'inquiétude. Je dis à l'oreille de Mademoiselle A.
- Notre groupe était le premier pour le concours des tailles de guêpe. Je suis même la première de l'école avec seulement 42cm. Mais avec ton arrivée, notre groupe va reculer dans le classement. Tu es la seule de notre groupe à faire plus de 50cm de tour de taille.
J'en avais déjà parlé à Gwendoline et Solange. Le tour de taille de Mademoiselle A me posait un problème. Bien sur, avec l'annonce du voyage de ma tante, cela nous donnait un peu de répit. Mais de toute façons, la solution était toujours la même. Il nous faudra toutes les quatre, nous réduire encore plus nos tours de taille.
Ma tante était déjà sortie, avec Delphine et Caroline. Ont se leva, et ensemble, toutes les quatre, ont fit quelques pas sur la terrasse. Le soir était délicieux, et j'aurais vraiment aimé rester, regarder le soleil se baisser, se coucher et goûter la fraîcheur de la nuit. Mais je devais penser à Mademoiselle A, aux deux étages à monter. Une montée toujours pénible, tant nous étions engoncée dans nos vêtements, serrées dans nos corsets. Mademoiselle A n'avait pas l'habitude d'être ainsi serrée. Il nous faudra sûrement beaucoup de temps pour monter ces deux étages, aussi, je proposais au groupe de monter dans nos chambres sans tarder.
La montée fut encore plus longue que je ne l'imaginais. Moi-même, je n'avais jamais pus monter les deux étages sans m'arrêter. Mais là, ce fut bien pire. Mademoiselle A avait d'énorme difficulté pour monter marche par marche. A chaque marche, elle devait se pousser sur la pointe d'un pied, pour pouvoir poser l'autre sur la marche supérieure. Ses jupons étaient bien plus volumineux que les nôtres, et la ligotait littéralement des hanches jusqu'aux chevilles. Elle portait bien sur des entraves aux genoux et aux chevilles, mais c'était vraiment une précaution superflue tant sa jupe la serrait.
Arrivées enfin au deuxième étage, nous étions épuisées, à bout de souffle. Ont se quitta, rejoignant chacune nos chambre. Je m'étendis sur le lit de ma petite chambre. Je n'avais pas le courage de descendre dans ma chambre du premier. Il le faudra pourtant bien. Delphine devait m'enfermer dans mon corset de nuit, un corset de métal, tellement rigide, qu'il nécessitait d'utiliser un chariot spécial pour me déplacer, de la salle de bain à ma chambre et me déposer sur mon lit.
Je dormis un moment. Du bruit dans la chambre à coté me réveilla. Je reconnus les voix de Delphine et caroline, ainsi que celle très faible de mademoiselle A. Il était tard, Mademoiselle A était préparée pour son coucher. Je savais qu'ensuite, Delphine viendrait m'enfermer dans mon corset de nuit. Je me levais et descendis dans ma chambre par le petit escalier.
Le lendemain, je montais par mon escalier privé, de sorte à sortir par ma chambre du deuxième. Personne ne devait savoir que je disposais d'un appartement au premier. Il devait bien y avoir des soupçons, surtout depuis que l'équipe de Coralie, m'avait enfermée dans cette mécanique, et m'avait f o r c é e à me serrer horriblement pour pouvoir m'échapper.
J'entendis des cris dans le couloir. Mais je ne vis rien, ce devait être derrière l'angle. Je m'approchais de la salle de classe, les cris devenaient de plus en plus fort. Elles étaient plusieurs, je reconnus la voie de Gwendoline, et celle de Coralie, et d'une de ces amies. D'autre cris, autoritaire et soudains un silence… La voie de Madame la Surveillante Générale, impérieuse. Une porte qui claque. Je m'approchais le l'angle du couloir, quand la Surveillante Générale apparu, me barrant le passage.
Je voulus lui parler, mais elle m'interrompit.
- Dans la classe je vous prie !
Une prière ? Plutôt un ordre impératif.
J'entrais dans la classe. Coralie et Lydia entrèrent quelque instant plus tard. J'étais la seule de mon groupe. C'était normal que Mademoiselle A soit absente, elle suivait ce matin un cours spécial, mais Gwendoline et Solange, n'arrivaient toujours pas en cours.
Coralie me défiait, elle avait un sourire que je n'aimais pas du tout. L'ambiance dans la classe était lourde, pas de conversation, toutes les autres élèves se taisaient, et je ne savais pas ce qui c'était passé.
Les cours reprenaient en début d'après midi. Madame la Surveillante Générale entra dans la salle de classe, suivie de Gwendoline et de Solange, qui se tenaient en arrière. Elles se tenaient droites, comme des militaires au garde a vous. La Surveillante Générale monta sur l'estrade, Gwendoline et Solange, restèrent près de la porte dans une posture rigide, immobile.
La Surveillante Générale pris la parole.
- Ce matin, il y a eu une dispute ridicule dans le couloir. J'ai été obligée d'intervenir, pour arrêter immédiatement ce comportement inadmissible. Je pense que celles qui sont à l'origine de cette dispute ont eu le réflexe de disparaître, avant mon intervention. Mesdemoiselles Gwendoline et Solange étaient impliquées dans cette bagarre absurde. Elles n'ont pas voulus dénoncer les autres filles impliquées également. J'ai donc décidé de les punir pour une période de trois jours pleins.
Je regardais Coralie dans les yeux. Elle me souriait par défis. Je l'avais vue entrer en classe avec Lydie, bien après les autres. Ce ne pouvait être qu'elles.
La Surveillante Générale continuait son discourt.
- Je vous décris la nature de la punition, de sorte qu'elle serve d'exemple. Durant trois jours et vingt quatre heures sur vingt quatre, elles devront porter une minerve, renf o r c é e de métal, qui leur bloquera la tête dans une position très relevée. Durant ces trois jours, elles ne pourront voir que le plafond. Elles comprendront très vite la rigueur de cette punition, quand elles devront se déplacer, quelles voudront manger avec la tête relevée. Elles commencent déjà à ressentir des crampes dans le cou, et elles se rendent compte, combien il est pénible de ne plus pouvoir baisser la tête, de ne plus pouvoir la bouger.
Durant ces trois jours, elles devront également porter un gant spécial, qui leur serre les bras dans le dos. Ainsi, elles apprendrons à garder les épaules bien en arrière, et ne pourront pas utiliser leurs mains durant ces trois jours. De plus, j'ai décidé qu'elles porteront un bâillon, qui ne sera enlevé, que durant les repas. La nuit, elles seront attachées à leur lit, bâillonnées et corsetées sévèrement, comme il se doit. Ceci pour leur apprendre à rester calme en toute circonstance, et bien sur, leur interdire des jeux de mains, qui finissent toujours mal.
Et se tournant vers Gwendoline et Solange, elle dit.
- Venez, approchez et montez sur l'estrade, que tout le monde vous voit bien.
Elles s'approchèrent, montèrent en tâtonnant du pied, pour trouver la marche, car avec leur minerve, elles n'avaient aucune chance de pouvoir apercevoir leurs pieds. Elles finirent par monter avec beaucoup de difficulté, la rigidité du cou, la tête en arrière, les bras fixés dans leurs dos, ajoutaient de la rigidité en plus de leur robe et de leur corset.
Je crus bien que Solange allait tomber, elle oscillait dangereusement et était d'une pâleur effrayante. Gwendoline semblait mieux supporter son harnachement, bien quelle se déplaçait avec une extrême lenteur et une grande rigidité.
La Surveillante Générale sorti, les laissant là, immobile sur l'estrade.
Je me levais, et demandais au professeur.
-
Madame, permettez moi de les aider. Elles ne pourront pas rejoindre leur place sans aide.
-
Bien sur Sophie. Je crains que tu n'aies beaucoup de travail durant ces trois jours.
Je m'en rendis compte durant la petite collation qui suivit. Elles ne pouvaient rien prendre, leurs bras et leurs mains enfermées. De plus, les faire manger et boire avec la tête très relevée, n'était pas simple, il ne fallait surtout pas qu'elles s'étranglent en buvant.
Le soir fut tout aussi difficile, bien que Mademoiselle A m'aida, il fallait tous faire à leur place, les déshabiller les laver leur laver les dents… Même leur toilette intime, que je transformais en jeux érotiques. Mademoiselle A s'occupa de Solange, avec beaucoup de timidité, elle se retournait souvent vers moi, comme pour me demander une approbation. Moi, je fis se cambrer Gwendoline de plaisir, elle failli tomber du lit, tellement, mes caresses intime la bouleversait intensément. Ses bras durement entravés et son incroyable minerve, ne l'empêcha pas de prendre un plaisir intense. Ces quelques instants de douceur, leurs fit un peu oublier leur pénible punition.
Les préparer au coucher, ne fut pas désagréable, mais le pire, fut de prévenir la Surveillante Générale qu'elles étaient prêtes, pour être attachées et bâillonnées durant la nuit.
Madame la Surveillante Générale arriva avec les deux baillons et une série de s a n g les qui se fermaient par de petits cadenas.
Elle commença par Gwendoline. Elle la fit asseoir sur une chaise. C'était étonnant de la voir assise de profile, le buste droit, les épaules très en arrière et le visage tourné vers le plafond, le cou distendu et très cambré en arrière.
- Ouvrez la bouche, Mademoiselle.
Gwendoline obéi comme elle put.
-
Plus grand, s'il vous plait.
-
Madame, je ne peux pas, la minerve pousse sur mon menton.
-
Il le faudra bien. Répondit la Surveillante générale. Je dois vous introduire la boule du bâillon dans votre bouche, et elle est ne rentrera pas si vous n'ouvrez pas plus. Essayer de pencher votre tête encore plus en arrière.
-
Mais Madame, la minerve me cambre déjà beaucoup trop, je ne pourrais pas.
-
Mais si, je vais vous aider.
La surveillante prit la boule du bâillon, en fait une boule très allongée, qui faisait bien dix cm de long sur cinq cm de diamètre. Elle se plaça derrière Gwendoline, et fit très lentement basculer sa tête encore plus en arrière, tous en essayant d'enfoncer le bâillon dans la bouche de Gwendoline.
J'entendis des gémissements étouffés, presque étranglés et je vis l'énorme chose, pénétrer lentement dans la bouche de ma tendre Gwendoline. Il s'enfonçait, profondément, très loin dans sa gorge. Subitement, Gwendoline s'agita sur sa chaise, comme si elle voulait se libérer, mais la grosse chose était en place, l'obligeant à garder la bouche largement ouverte, la tête encore plus en arrière. Je m'aperçus, que la minerve avait une autre fonction de contrainte, le menton de Gwendoline, appuyait fortement sur le devant de sa minerve, et appuyait ainsi sur un support métallique, qui lui… prenait appuis sur le haut de sa poitrine, l'étouffant encore plus.
La Surveillante générale le voyait également. Elle le savait et dit à Gwendoline.
- Vous voyez Mademoiselle, si vous ne tenez pas votre jolie tête très en arrière, votre minerve, appuiera sur votre poitrine et avec le corset que vous portez, vous ne pourrez plus respirer. Vous avez le choix, respirer ou soulager votre cou.
Ensuite, la Surveillante Générale, lui fixa une épaisse bande de cuir, qui maintenait le bâillon bien en place, au fond de sa gorge. Le bâillon était tellement long, qu'il dépassait de sa bouche, obligeant ma pauvre Gwendoline de garder la bouche largement ouverte, et bouchée hermétiquement par le bâillon et sa large s a n g le.
Solange, paniquait. Quand son tour arriva, elle supplia la Surveillante Générale de l'épargner. Mais elle du s'asseoir comme Gwendoline, apprécier le gigantisme du bâillon qui lui était destiné. Et elle pleura quand la Surveillante Générale lui enfonça durement cet énorme bâillon dans la bouche, le cou cassé en arrière. Elle s a n g lotait encore avec des petits cris étouffés, quant elle lui serra à bloc la s a n g le du bâillon, lui fermant sa bouche largement ouverte sous la s a n g le de l'énorme bâillon.
La Surveillante Générale, n'en avais pas encore fini avec mes deux tendres amies. Je dus, avec l'aide de Mademoiselle A, aider Gwendoline et Solange à s'étendre sur leur lit, couchées sur le dos, couchées sur leurs bras entravés.
Madame la Surveillante Général, les attacha avec des s a n g les passant de dessous leur lit et les comprimant contre le matelas. Chacune fut ainsi immobilisée, par une dizaine de s a n g les, serrées à bloc, leur interdisant le moindre mouvement. Chaque s a n g le, fut fermée par un petit cadenas. Et elle parti sans un mot, nous laissant sur place, sans autre explication. Il y eu un grand silence… J'entendis à peine des gémissements assourdis, des gémissements de Solange, mais aussi de Gwendoline. Je ne pouvais rien faire, rien qui puisse les soulager un peu.
Je m'approchais, ainsi que Mademoiselle A qui était encore effrayée pas la punition de mes deux amies.
Je caressais le front de Gwendoline, ses beaux cheveux blond. Les seules parties de leur corps encore accessible. A faisait la même chose pour Solange, comme elle était douce. Je ne sais pas si j'étais jalouse, il était devenu tellement féminin. Je n'arrivais plus à l'imaginer comme un amand. Pourtant, je lui avais promis ma virginité, cela me semblait loin, une promesse de petite fille. Je n'aime pas trahir mes promesses, mais celle là, me paraissait puérile, sans importance. Après tous, pourquoi pas. Cela me débarrasserait de cette promesse idiote, je vais y penser.
Gwendoline s'était endormie, du moins, elle avait les yeux fermés. Solange pleurait encore, mais elle me semblait plus résignée, apaisée.
Je dis à A qu'il nous faut partir.
Je les embrassais tendrement sur le front.
Je les laissait avec leur énorme bâillon en cuir, qui avait été introduit dans leur bouches, les obligeant à garder la bouche très ouverte. Leur large s a n g le, très épaisse, qui leur couvraient tous le bas du visage. Et une dizaine de s a n g les qui les compressaient, les plaquaient durement contre le sommier du lit.
Elle ne pouvait plus bouger, complètement immobilisées sur le dos, Couchées sur leurs bras attachés dans le dos; Ce devait être douloureux, pénible. Je sortis après les avoir encore embrassées et après les avoir encouragées. Mademoiselle A avait été formidable, très attentive, très douce avec mes deux tendres amies, si durement punie.
Le lendemain, j'assistais à leurs lever. Elles étaient toutes les deux épuisées. Elles pleuraient quand ont les avaient libérées de leurs s a n g les et de leur bâillon.
Gwendoline me dit en pleurant.
- Ma chérie, j'ai mal partout, je n'ai pas dormi de la nuit, c'est horrible d'avoir cet énorme bâillon dans la bouche, et encore plus horrible avec cette minerve. Ma mâchoire et mon cou me font souffrir le martyr, et je ne sens plus mes bras.
Solange, pleurait aussi, mais en silence, visiblement épuisée, blanche, proche du malaise.
Gwendoline me dit tous bas
- Sophie, il faut s'occuper de Solange, elle ne va pas bien. Moi, je souffre, mais je tiendrais.
Je m'approchais de Solange, elle voulut se blottir contre moi, mais sa minerve l'obligeait à garder la tête tirée en arrière. Je lui caressais le visage, et je l'embrassais tendrement sur la bouche. Elle me rendit mon baiser, mais je dû la retenir, elle s'était évanouie, à l'instant… Je la fis étendre sur son lit et je lui donnais un peu d'air avec un éventail. Elle ouvrit les yeux, et essayait de me regarder, malgré la posture de sa tête maintenue de f o r c e en arrière.
Durant ces trois jours, Mademoiselle A et moi, ont dû remplacer les bras et les mains de nos deux amies. La moindre petite chose, les rendaient dépendante de nous. Elle avait besoins d'aide pour manger, pour boire, pour leur toilette intime… La moindre chose, demandait notre présence permanente, notre aide attentive. Elle avaient besoin de réconfort de caresse de baiser, pour soulager un peu leur bras douloureux d'être immobilisés, leur cou cassé en arrière, même marcher demandait de l'aide, elles avaient beaucoup de difficultés pour garder leur équilibre avec la tête face au plafond, leurs seul horizon depuis trois jours.
Le samedi après midi, la Surveillante Générale mit fin à leur punition.
Gwendoline et Solange se reposèrent durant toute la journée du dimanche. Il leurs fallaient récupérer leurs trois nuits blanches, torturées par cette incroyable minerve, et les bras attachés dans le dos, coude contre coude
Le soir, ont se réunis, toutes les quatre dans la chambre de Solange et gwendoline. Elles avaient encore le cou endolori, et elles se tenaient encore, avec la tête un peu plus relevée que normal.
Notre réunion, commença par des embrassades, de douces caresses, et de tendres baisers. Les baisers de Gwendoline, étaient un peu plus appuyés, plus intime, plus profond. Elle me faisait fondre de tendresse, et je me serrais très près d'elle, qui me le rendait en m'enlaçant dans ces bras. A et Solange s'étaient assises sur le lit en face de nous.
Ont formaient ainsi deux couples, avec des désirs forts qui nous liaient toutes les quatre. Un jour, très vite, il faudra que je leur révèle le secret de Mademoiselle A… très vite.
Mais je devais sortir de toute cette douceur, ce plaisir de se retrouver, pour parler "Tour de Taille".
Ces trois jours de punition, avaient été extrêmement pénibles pour mes deux jolies amies, mais ces trois jours avaient été perdus pour notre entraînement.
- Mes chéries. Je suis désolée d'interrompre des moments aussi beaux, et tendres. Mais il nous faut aborder le problème de nos tours de taille.
Solange nous dit fermement.
- La punition a été dure, mais il ne faut plus retarder la réduction de nos tours de taille. Si non, nous n'y arriverons jamais. J'ai encore quelques douleurs de ces trois jour, mais il faut se réduire la taille maintenant, ne plus attendre.
Gwendoline ne dit rien, je savais qu'elle n'aimait pas les corsets, et leurs contraintes, mais je savais qu'elle accepterait de se serrer encore plus, pour le groupe.
Mademoiselle A non plus ne dit rien. Je ne savais toujours pas si elle aimait vraiment les corsets, ou si elle les avaient acceptés à contre coeur pour rester près de moi, ou peut être qu'elle aimait sa nouvelle situation.
Donc je pris la parole, et annonçait, presque péremptoire.
-
C'est décidé, nous allons toutes les quatre, nous resserrer la taille d'un cm, et ce, dès ce soir. Entraînement intensif. Nos caméristes devront appliquer ces nouvelles règles. Ont restera corsetée au maximum, l'après midi, le soir et la nuit. Notre seul répit, sera de quatre heures par jour le matin. Avec un relâchement d'un seul cm.
-
Tu es dure. Me dit Gwendoline. Mais si c'est la seule façon de battre l'équipe de Coralie, alors c'est oui.
-
Je me serre plus fort dès ce soir; Me dit Solange.
Et mademoiselle A dû se sentir obligée, car elle dit.
-
Oui Sophie, je vais demander que l'on me serre plus, mais mon corset est déjà extrêmement serré. Je me ferrais serrer encore plus. J'espère tenir, et ne pas vous décevoir.
-
C'est dit. J'en parle à Delphine, et ce soir, nous auront toute les quatre, une taille encore plus fine.
Ce soir, toutes les quatre, ont reçus avec crainte, la visite de Delphine et de son aide. Ce soir, toutes les quatre, nos tailles se réduisirent douloureusement. Désormais, je ne faisais plus que 41cm de tour de taille. 41 douloureux et pénibles petits centimètres. Ce soir, nos tours de taille se sont brutalement réduits d'un cm. Encore un de moins.
II
Une liaison inattendue
Delphine vint nous rendre une visite, dans la chambre de Gwendoline et de Solange. Ont avait pris l'habitude de nous réunir avant de se coucher. Nous étions toutes les quatre présentes. Même Mademoiselle A était avec nous, bien que je savais que Delphine et Caroline, ne tarderaient pas de l'emmener pour son coucher spécial.
Delphine nous dit rapidement.
-
Je dois vous prévenir, j'ai fait un bilan des tours de taille de toutes les élèves de l'école. Votre groupe est dans une très mauvaise position. Actuellement vous êtes seulement troisième.
-
Troisième ! C'est une catastrophe, nous étions premières avant l'arrivée de Mademoiselle A. Dis-je
-
Tu ne peux pas la serrer plus, c'est la seule d'entre nous à faire plus de cinquante cm de taille. Dit Gwendoline.
-
Je vais resserrer son corset ce soir, elle passera à 52cm. Mais vous devez savoir, qu'elle c'est déjà considérablement réduite sa taille. Elle est beaucoup moins mince que vous trois. Je pense qu'elle ne pourra pas faire plus. Nous dit Delphine.
Il ne reste que trois jours, nous étions toutes au maximum. Il est certain que l'ont ne peut pas être première, mais de là, à être seulement troisième.
-
Dit moi, Delphine, quel est le résulta des autres groupes ?
-
Je ne devrais pas vous le dire, mais bon; comme vous vous en doutez, le groupe C4P est en tête avec 45,375cm de moyenne. Le groupe LSP est loin derrière avec ces 50cm tout rond.
Ont riaient toutes de ce groupe, elles voulaient ressembler au groupe C4P, mais elles étaient rejetées, car trop éloignée des canons de beauté du groupe C4P. Ont riaient toutes de leur grosse taille… sauf Mademoiselle A.
Delphine continua.
- Le groupe ADI est en deuxième position avec 46,250cm de moyenne et vous, vous êtes juste derrière avec 46,375cm.
Ont étaient proche, mais toutes au maximum.
- Je suis désolée, mais je dois faire coucher notre amie, mademoiselle A. Bonne nuit mes chéries.
Et Delphine sortit, accompagnée de Mademoiselle A, qui la suivait à petit pas. Elle avait maintenant une démarche beaucoup plus élégante. Que de progrès en si peu de temps. Elle se déplaçait, en gardant les genoux serrés l'un contre l'autre et en faisant froufrouter délicieusement ces jupons autour de ces chevilles. Ma douce demoiselle A, devenue si délicate, si gracieuse. C'est comme si elle avait toujours été ainsi, en robe et hauts talons, la taille fine, bientôt encore plus fine. Elle était si naturellement féminine, que j'avais l'impression qu'elle était une amie d'e n f a n c e et non autre chose.
Le lendemain, après les cours de l'après midi, je sortis de ma chambre, pour rendre une visite à mes deux tendres amies. Juste avant d'arriver dans leur chambre, Coralie et sa clique me barraient le chemin.
Coralie me toisait et me dit avec un mépris évident.
-
Bonjour Sophie, tu fais partie du groupe des grosses ? Ta tante exige que toutes les élèves se réduise la taille et toi, tu imagine peut être que tu n'est pas concernée.
-
Je suis plus mince que toi, et moi au moins, je ne suis pas ridiculement petite. Laisse moi passer, j'ai autre chose à faire, que d'écouter tes élucubrations.
-
Petite pimbêche ! Ma famille est de haute noblesse, et plus riche que la tienne. Ma mère n'a pas été obligée de m'abandonner dans le caniveau.
Cette petite vache, m'insulte ainsi que ma famille. Je lui sautais dessus, des jurons fusèrent de part et d'autre.
Elle me gifla, je l'attrapais par son poignet au moment ou elle voulus recommencer, et je la repoussait, mais elle s'agrippa aux plis de ma jupe, elle m'entraîna dans sa chute. Je me retrouvais étendue par terre, couchée sur elle
C'est à ce moment que la Surveillante Générale nous surpris.
- J'en ai assez de vos disputes !
J'étais toujours couchée sur Coralie, mais je n'arrivais pas à me lever. Mes jupe et surtout, mon corset trop serré, m'empêchaient de me relever. La Surveillante Générale dit en se moquant de nous.
Je voie que vous ne pouvez plus vous séparer. Mais de là à vous coucher ensemble dans le couloir… serais-ce de l'amour ?
Ont étaient toujours l'une sur l'autre, sans pouvoir bouger, comme ligotée dans nos robes et nos multiples jupons.
- Bien, puise que vous ne voulez pas vous séparer, je vais vous donner entière satisfaction.
Et se retournant vers deux autres surveillantes. Mesdemoiselles, Relevez ces deux jeunes filles, et suivez moi dans mes appartements.
Ont fut entraînées dans le couloir, à l'opposé de la salle de classe, se trouvait les appartements de la Surveillante Générale. C'était la seule employée de l'école, qui habitait cet étage. Toutes les autres surveillantes et tous les autres employées de maison, logeaient au troisième étage.
Dans ces appartements, la Surveillante Générale, ouvrit une armoire et en sortit un objet métallique, brillant, épais et sans doute très lourd. Deux demi-cercles réunis ensemble et comme tordu, vrillé. Entre ces deux demi-cercles, il y avait au dessus, une épaisse tige. Un cylindre d'au moins cinq cm de diamètre et long de dix à quinze cm. Elle était fixée à la pièce aux deux demi-cercles, par une tige verticale.
Les deux Surveillantes, me tenaient par les bras, pendant que la Surveillante générale s'approchait de moi avec ce bidule. Elle me fit ouvrir la bouche et m'introduisit le cylindre, l'enfonçant jusqu'au fond de ma gorge, jusqu'à ce que, l'un des demi-cercles, entoure ma gorge. Je faillis bien m'étrangler, quand la tige fut enfoncée au fond de ma gorge, déclenchant des hauts le cœur. La Surveillante Générale ajusta un autre demis cercle dans ma nuque, et quand elle le fixa, je dus incliner ma tête, mon cou étant f o r c é suivant la torsion de la pièce métallique. J'étais muette, une énorme pièce lourde fixée au cou, la bouche largement ouverte sur le cylindre et la tête f o r c é e à se pencher. Je portait un lourd carcan, qui me tordait le cou, et me maintenait un bâillon de métal dans ma bouche largement ouverte. Coralie me regardait avec appréhension. Nous seront toutes les deux punies, et cela, elle le savait parfaitement. Le poids du carcan de fer, pesait sur le devant. Les surveillantes me lâchèrent et je pus le soutenir avec mes mains. Le collier avait été boulonné, avec une clef anglaise. La Surveillante Générale, se retourna vers Coralie.
- A nous deux Mademoiselle. Approchez !
Elle entraîna Coralie face à moi, et me demanda de me baisser.
Elle obligea Coralie, à s'enfoncer l'autre coté du bâillon dans sa bouche, face à moi. Elle la poussa jusqu'à ce qu'elle se mette à s'étrangler, jusqu'à ce qu'elle aussi, elle ait son cou, prit dans le deuxième demi-cercle. A ce moment, nous étions, Coralie et moi, face à face, la tête inclinée, nos lèvres en contact, tout autour du double bâillon. La Surveillante Générale, ferma son collier en le boulonnant comme le mien. Nos positions, donnaient l'impression que l'on s'embrassait sur la bouche. Impossible de s'écarter l'une de l'autre. Nous étions boulonnée ensemble dans un long baisé. Nos lèvres pressées l'une contre l'autre. Je sentais son parfum, sa chaleur. Ont se regardaient, les yeux dans les yeux, si proches et si ennemies…
-
Comme elles sont devenues gentilles. Persifla la Surveillante Générale. Et si silencieuses. Mesdemoiselles, ce double carcan, va, j'en suis persuadée, vous rapprocher, et vous permettre de vous apprécier mutuellement. Vous porterez ce carcan durant deux jours. Vous viendrez me voir pour vos repas en commun, mais vous resterez attachée ensemble dans un long et tendre baiser durant ces deux jours.
-
Mmmmm Fut notre déclaration commune Coralie et moi.
-
Parfait. Maintenant sortez !
Et ont sorti, ensemble, moi penchée sur le visage de Coralie et elle tendue vers moi, comme en voulant m'embrasser, si ce n'est que l'ont cherchaient toutes les deux à s'écarter l'une de l'autre. Mais le carcan nous obligeait à nous embrasser sur la bouche, sans interruption.
Gwendoline et Solange, nous attendaient devant la porte des appartements de la Surveillante Générale. Elles furent horrifiées en voyant le double carcan qui me liait à Coralie, bouche contre bouche.
Elles se mirent à protester, contre ce procédé cruel. Elles furent très virulentes, au point de fâcher la Surveillante Générale qui leur annonça.
- Mesdemoiselles, je sens bien que vous êtes solidaire de votre amie. Aussi, je vais vous mettre en accord avec votre discourt.
Elle fit signe à ces deux aides, qui les amenèrent dans ces appartements.
Tous ces cris avaient attirés les autres élèves de l'école, et il y eu un rassemblement autour de nous.
Certaine se moquait de nous, avec un plaisir certain. Voir Coralie, la fille de haute lignée et Sophie la plus fine taille de l'école, et ennemie déclarée, f o r c é e de s'embrasser sur la bouche. Mais d'autre nous plaignaient, ou s'inquiétaient de notre sort. Toutes nous entouraient et nous, ont étaient liées ensemble sans espoir de se séparer, moi pliée en deux, penchée en avant et elle cambrée, le tête relevée de f o r c e vers la mienne.
Il y eu des remous, des mouvements. Delphine, Caroline et Mademoiselle A s'approchaient de nous et dans le même temps, Gwendoline et Solange, attachées ensemble par le même carcan, attachées et s'embrassant avec une énorme différence, elles avaient la même taille, et le baiser f o r c é ne les gênaient pas, elles se tenaient par leur minuscule taille, comme deux amoureuses. Mademoiselle A fit grise mine en voyant sa tendre amie Solange, dans les bras de Gwendoline. Moi aussi, j'aurais préféré être attachée au cou de Gwendoline. Mais manifestement, la Surveillante Générale, voulait nous punir, en exacerbant les jalousies des une et des autres.
Il fallait partir, nous éloigner de cette foule, cacher notre humiliation, mais comment lui dire, bâillonnées comme nous l'étions. J'essayais d'entraîner Coralie à l'écart, mais elle résistait. Je fini par abandonner et me laisser entraîner vers sa chambre. Coralie était une peste, mais elle était vraiment très belle, et son parfum enivrant.
Sa chambre était la plus éloignée, au fond du couloir ouest. C'était une des chambres de luxe, avec vue sur les jardins, réservée aux élèves fortunées. Ont dut faire tout le long couloir en marchant tantôt en crabe tantôt à reculons, mais toujours bouche contre bouche, nos lèvres réunies en un baiser f o r c é . Ces amies, firent un écran, et empêchèrent les autres élèves de nous suivre et de contempler notre humiliation.
Ont fini par se retrouver seuls dans la chambre de Coralie. Il fallait bien que l'on s'organise pour la nuit. La camériste de Coralie entra. Et demanda à Coralie, si elle voulait être préparée pour la nuit. Coralie ne pouvait répondre que en clignant des yeux, pour acquiescer ou non, aux propositions de la camériste.
Elle s'occupas de nous deux, en nous déshabillant, mais en nous laissant nos corset et nos pantalons de dentelle.
La camériste nous regarda sans savoir quoi faire, mais ont ne pouvaient pas lui parler, et devant notre gène mutuelle, elle décida de nous souhaiter une bonne nuit, comme si de rien n'était et elle parti.
Ont étaient seules dans la chambre de Coralie. C'était étrange, mais maintenant, elle était calme, ne cherchant plus à s'imposer, ou à se battre. Elle me fit un signe en direction de son cou. Le carcan devait sûrement lui faire mal, en l'obligeant à garder la tête très relevée. Elle me désigna le lit, et elle m'entraînait doucement. Ont se coucha dans une position nettement plus confortable. Face à face, sans être obligée de me courber en deux et pour elle, sans avoir le cou cassé en arrière.
Ses yeux dans les miens, me troublaient, leurs profondeurs, me faisaient envie. Comme elle était proche. J'entendis comme un appel étouffé, mais doux, son visage si près du mien, comme jamais auparavant. La chaleur de son corps contre le mien. Je posais une main sur le creux de sa taille si fine, si durement corsetée, si attirante. Elle ne me repoussa pas, non. Je la sentais se serrer contre moi, sa poitrine contre la mienne. Une chaleur m'envahi, encore accentuée, quand je senti sa caresse sur ma joue, ses lèvres se presser plus fort et moi dans un même élan, me serrer contre elle, si menue, si fragile. Je voulais l'embrasser, et je m'approchais aussi loin que le permettait notre bâillon commun. Ont se caressa ensuite avec fougue, sans retenue. Je voulais être elle, sentir ses caresses en moi, sur moi, mon visage, mes hanches ma poitrine et pour elle aussi, lui donner du plaisir, la sentir jouir dans mes bras, contre moi…
Ont ne pouvaient pas se séparer, ont ne le voulaient pas, je ne le voulais plus… Je sentais les moindres spasmes de sa jouissance au travers de notre carcan, de notre bâillon, mais aussi par nos poitrines pressées l'une contre l'autre, par ses cuisses, enlacées autour des miennes et nos mains qui nous exploraient, nous caressaient, nous donnaient tan de plaisir tan de douceur.
La nuit fut fiévreuse, le moindre mouvement de l'une, réveillait l'autre, et nous relançaient dans un tourbillon de caresses, de baiser plus forts encore.
Le carcan nous avait obligée à nous rapprocher, physiquement et sentimentalement… ont s'étaient découverte, et aimée, nous étions amant, amoureuse et pourtant rivale.
Le lendemain, ont se leva, f o r c é ment ensemble, face à face. Coralie, me chahutait un peu; Elle cherchait à m'entraîner à danser avec elle. Mais avec ma position courbée, et mon corset qui me contraignait, ce n'était pas facile. Elle me désignât un petit secrétaire. Je la suivis, l'écriture était notre seul moyen de communication, si on excepte nos mains caressantes…
Elle m'écrivit. "Quand nous serons en public, je ne veux pas que l'on se doute de notre relation amoureuse de cette nuit. Agresse moi devant les autres, je saurais que c'est pour donner le change. Je crois bien que je suis amoureuse de toi."
Je lui répondis sur le même papier. "Oui tu a raison. J'ai passé une nuit merveilleuse dans tes bras. Je t'ai vraiment découverte sous un autre jour. Moi aussi, je t'aime. Mais devant les autres, restons comme deux rivales. Ce sera notre secret."
La camériste de Coralie, entra, ce qui mit fin à nos jeux intimes.
Faire notre toilette, sans quitter mon corset, et nous habiller fut compliqué. Ce double carcan était diabolique. Quoi que l'on fasse, ont s'embrassait sans pouvoir se séparer une seule seconde.
Dans le couloir, je retrouvais Gwendoline, embrassant Solange, l'embrassant depuis hier soir, comme moi et Coralie. Elles avaient l'air fatiguées, mais leurs yeux brillaient et elles avaient des regards, l'une pour l'autre, dont l'intensité ne trompait pas. La nuit a dû être chaude, tous comme la mienne avec Coralie. Dans la classe, la position assise était insupportable. Ont devait se faire face, mais nos corset rigide ne nous permettaient pas de se tourner; Pour moi, c'était pire. Coralie était vraiment plus petite que moi. Notre double collier, me f o r ç a i t à me pencher, ce qui m'était interdit par mon corset. Je finis par lui écrire de s'asseoir face à moi, sur mes genoux. Ce qu'elle fit, la position était beaucoup plus confortable et Coralie très légère.
Le seul, problème, est que cette position, donnait aux autres, l'impression que l'on devaient être très intime. Assise ainsi sur mes genoux, Coralie était pratiquement collée à moi. Cela me plaisait beaucoup, mais j'avais une frousse bleue que les autres s'en rendent compte, Qu'elles dévoilent votre relation amoureuse.
Pour les repas, ont dû se rendre dans les appartements de la Surveillante générale. A chaque repas, elle nous libérait une seule à la fois, avec interdiction de dire le moindre mot. Je dû attendre que Coralie eu finis, qu'elle soit de nouveau attachée et bâillonnée, pour que enfin, la Surveillante Générale me libère, le temps de me restaurer en vitesse et en silence. En sortant, ont croisaient Gwendoline et Solange attachée ensemble bouche contre bouche, comme moi et Coralie. Il y eu des échanges de regards, un soupçon de sourire, malgré le bâillon qui nous obligeaient à garder la bouche grande ouverte, bouchée par ce gros bâillon, cette tige épaisse qui nous remplissait la bouche, et nous imposaient de rester les lèvres en contact avec celles de notre partenaire imposée.
La fin des cours, ont ne descendit pas, mais ont se réfugiât vite dans la chambre de Coralie. Vite… pouvoir se caresser sans retenue, sans le regard moqueur de certaines filles. Vite, comme je voulais l'aimer, comme j'aurais voulus l'embrasser avec ma langue plutôt qu'avec cette grosse barre de métal que l'on nous avait enfoncé au fond de la gorge.
La tête me tournait, quel vertige, tout a changé… Je ne contrôlais pas ma passion pour Coralie. C'est incroyable cette transition brutale de pire ennemie, de rivale absolue, et maintenant, enlacée ensemble, sur son lit, dans un baisé ininterrompus, une passion amoureuse qui me submergeait. Tous cela parce que l'on avait été f o r c é e de passer une nuit ensemble, collée l'une a l'autre. Non cela n'expliquait pas tous, Coralie était vraiment très belle, intelligente, et bien que l'on soie rivale, parfois jusqu'aux insultes, ont se ressemblaient sur beaucoup de point.
Cette deuxième nuit fut chaude, très chaude. Coralie avait une énergie incroyable et moi j'étais dans un état d'excitation comme je n'en avais jamais connus. Malgré nos cous enfermés dans ce bloc d'acier, cette barre qui nous envahissait nos bouches, nous réunissait dans un baiser long, inoubliable. Malgré cette contrainte, ou grasse à elle, nos ébats amoureux, furent épicés, et très très chauds. Coralie, m'entraînait dans des caresses extrêmement impudiques… et jouissives.
Le matin nous surpris dans un état d'épuisement et de bonheur. Nous n'avions plus besoin de nous parler. Un geste, une pression, et ont se comprenait avec des rires étouffés par notre bâillon commun.
Il nous restait 8 heures de punition, 8 heures de plaisir, que l'ont voulaient cacher aux autres élèves.
Dans la classe, il y eu des instants troublants. Coralie, s'était installée sur mes genoux, nos visage fixé face à face. Elle avait réussie à glisser discrètement sa mains entre nous deux, sur ma poitrine, et me caressait aussi discrètement que possible. Je ne pouvais m'empêcher de bouger sur ma chaise, et j'en profitais pour presser mes seins contre les siens. Le midi, ont s'éclipsa, sans manger, pour se caresser en se serrant l'une contre l'autre, en s'embrassant encore plus, au risque de s'étrangler avec notre bâillon commun.
Quand le soir, la Surveillante Générale nous appela pour suspendre notre punition, ce fut presque à regret que l'ont se sépara, tous comme Gwendoline et Solange, qui s'embrassèrent tendrement, sans la contrainte du bâillon, qui leur avait remplis la bouche durant ces trois jours. J'eu une furieuse envie d'embrasser Coralie, de sentir enfin sa langue… Mais je n'osais pas, et je sortis aussitôt des appartements de la Surveillante Générale. Coralie et moi, ont courus vite dans sa chambre avant que quelqu'un ne nous voit, et c'est à bout de souffle que l'ont tomba dans les bras l'une de l'autre, pour enfin s'embrasser librement, comme ont en avaient le désir. Il ne restait que nos corsets et nos multiples jupons pour nous séparer. Quelle douleur de devoir la quitter. Je devais absolument rejoindre mes appartements, retrouver mon terrible corset de nuit, me faire enfermée avec seulement 41cm de tour de taille. 41 douloureux et minuscule cm. Me faire enfermer sans être au coté de mon amour, de ma Coralie chérie.
Je revins par les couloirs, vers ma petite chambre, et ensuite, par l'escalier étroit, je descendis dans mes appartements. J'entrais dans ma chambre, au moment où s'ouvrait la porte de mon salon. Sûrement Delphine qui venait me préparer pour la nuit avec Ninon, ma camériste. Je passais devant le chariot, sur le quel était fixé mon corset de nuit, un corset touts en métal, d'une rigidité à toute épreuve. Il trônait, bien vertical, sans se déformer, comme me narguant. Je savais que je ne pourrais pas luter. Je partais battue, et pourtant, fière de la silhouette incroyable qu'il me donnait. Cette nuit, je serais encore sa prisonnière, cette nuit, il me modèlera douloureusement, et merveilleusement… c'est la magie et les contradictions du corset serré à l'extrême.
-
Bonsoir Sophie. Je suis très en retard. Excuse moi, mais j'ai dû m'occuper de Gwendoline et de Solange, et ensuite, il y a eu le coucher de Mademoiselle A.
-
Bonsoir Delphine, bonsoir Ninon.
Je ne voulais pas avouer que je rentrais seulement dans mes appartements. J'étais restée très longtemps auprès de Coralie; Le souvenir de mes ébats avec mon amour, me faisait rougir.
Après ma toilette, Delphine approcha le chariot supportant mon corset de nuit. Elle me dit.
-
Bien, ont va se rendre compte si tu peux, comme tes trois amies, te serrer plus étroitement.
-
Elles ont toutes les trois, réussie à se réduire la taille ?
-
Oui ma chérie, ce fut difficile, elles ont vraiment fait un gros effort. J'espère que la nuit ne leurs sera pas trop pénible.
-
Je savais qu'elles n'avaient qu'une seule parole.
-
Oui, Gwendoline et Mademoiselle A, se sont réduites la taille d'un demi cm. Et Solange a réussi à tenir avec un cm de moins. Elle est sans doute la plus discrète, mais quel courage. Elle était très pâle, quand j'ai noué les lacets de son corset, et elle a dû s'étendre, parce qu'elle se sentait faible, au bord de l'évanouissement.
-
Bien, je sens que mon corset de nuit est en place. Je suppose que tu vas me serrer encore plus.
-
Tu es déjà bien trop serrée. Normalement, ont n'aurait jamais dû te serrer autant. Mais ta Tante insiste tellement, et toi, tu sembles y prendre goût.
-
Mais non!!!. Enfin, c'est vrais que les corsets me donnent une silhouette incroyable, mais… je ne sais pas, tu a peu être raison. L'entraînement intensif que tu me fais subir est quand même très pénible. Pourtant, j'aime bien sentir mon corset me serrer de plus en plus, quant tu tires sur mes lacets, j'aime ce vertige que tu me donnes en me serrant si fort. Je dois être folle…
-
Folle de mes corsets. Me dit Delphine.
Elle ferma les attaches de mon corset de nuit. Ensuite, elle actionna les leviers de serrage dans mon dos. Je fus plaquée contre le dos métallique du corset spécial. La pression devint très vite épouvantable, très éprouvante.
Delphine me mesurait la taille régulièrement.
- 42cm ma chérie. Maintenant, il s'agit de voir si tu peux supporter un serrage encore plus important.
Ma taille était dure, compressée dans un étau de baleine renf o r c é e, et se creusant au niveau de mon pauvre ventre. La pression augmenta encore d'un cran.
- 41,5cm. Tu as sûrement la taille la plus fine de toutes les élèves de cette école
Ho je me sentais d'une faiblesse extrême, je me laissais aller et je serais sûrement tombée si je n'étais pas suspendue dans mon corset de fer. Delphine, ne m'entendant pas, passa devant moi et m'inspecta.
-
Tu es très pâle. Ont va vite te coucher. Ne lute pas, laisse le corset te modeler, ne surtout pas te tendre contre lui. Tu ne peux pas luter contre de tel corset.
-
…
Je n'avais même plus la f o r c e de la regarder. Ninon poussa le chariot vers ma chambre. Elle me déposa dans mon lit, comme un paquet inerte. Ne pas tendre les muscles, mais depuis que je portais des corsets 24h sur 24, je n'avais pratiquement plus de muscles abdominaux. J'avais de moins en moins d'énergie, et dans ces moments de nouveau resserrage, j'étais sans f o r c e pour luter contre ces compressions extrêmes.
- Je ferais le maximum, pour que vous ne soyer pas avant dernière de l'école. Me dit Delphine. Mais avec Mademoiselle A dans votre équipe, et ces 52cm, ce sera difficile de battre l'équipe ADI. Vous avez presque la même moyenne de tour de taille. La deuxième place se jouera à très peu de différence.
52cm, donc Mademoiselle A, a encore perdu 1cm depuis son épreuve. Elle doit souffrir beaucoup dans son corset. Sa transformation est incroyable, et elle n'a pas encore terminée son apprentissage.
Dans trois jours, nous serons fixées. Plus que trois jours.
III
Le jardin des Sylphides
Samedi 22 Septembre. C'est la date finalement retenue, pour notre épreuve dans le jardin des Sylphides. Florence la directrice de l'école a finalement été absente un peu plus d'un mois.
Ninon me conduisit au rez-de-chaussée, dans la salle "Polaire" Mademoiselle A était déjà là. Il y avait longtemps que je ne l'avais plus revue. Je fus surprise par sa taille, elle était plus grande que moi ?
Je m'approchais d'elle. Ma petite demoiselle A restait sans bouger, se tenant au dossier d'une chaise. Je dû lever la tête pour l'embrasser, elle était plus grande, et elle me semblait très tendue, un peu raide. Bien sur avec nos corsets, c'était logique, mais il y avait autre chose. Je m'écartais d'elle, pour mieux la regarder. Ho!!! Bien sûr… C'est incroyable, que je ne l'aie pas vu plus tôt. Mais comment fait-elle ?
Notre jolie mademoiselle A, se tenait sur la pointe des orteils, comme une ballerine. Ces chaussures avaient des talons incroyables, impossibles…
- Mais comment fait-tu pour tenir debout ?
Ma jolie demoiselle, rougi un peu. Je trouvais cela vraiment charmant.
- Sophie… c'est mademoiselle Caroline… je suis un entraînement spécial depuis deux semaine. Elle veut que je marche tous le temps, avec les pieds verticaux. Pour cela, je porte des talons de 24cm. Mais il m'a fallut deux semaines dans des cambreurs de pied, et de long exercice pour y arriver. Je ne peux pas tenir très longtemps debout avec ces chaussure.
C'est incroyable, en si peu de temps, Mademoiselle A, se tenait debout, les pieds cambré de manière extraordinaire, debout comme une ballerine, faisant des pointes. Debout en équilibre instable, tendu, et sûrement douloureux.
Ninon entra. Elle me dit que je devais me déshabiller, et ne garder que mon corset, mes bas et mes chaussures. C'était un ordre impératif de Madame la Surveillante Générale.
Elle m'aida à me dévêtir. C'était troublant, de me déshabiller devant une demoiselle un peu particulière, devant le regard de Mademoiselle A.
Troublant, mais agréable de se sentir si légère, sans toutes ces couches de mon affreux uniforme. Ma tante, m'avait promis, que les élèves de deuxième année, pourraient s'habiller avec plus d'élégance. Ceci dit, dans la bouche de ma Tante Florence, plus d'élégances, signifie généralement plus de contraintes.
Quelques minutes plus tard, Solange et Gwendoline arrivèrent, Solange, soutenant Gwendoline, qui avançait très lentement.
Elle dit en entrant.
-
Bonjour Sophie, bonjour Mademoiselle A. excusez nous, mais si ont arrive si tard, c'est de ma faute. Dit Gwendoline en entrant à la suite de Solange.
-
Bonjour Gwendoline, Bonjour Solange. Vous avez vus les chaussures de Mademoiselle A ? Je me demande comment elle peut se tenir debout avec de telle chaussure.
-
Caroline me fait suivre un entraînement intensif depuis un peu plus d'un mois. J'ai beaucoup de difficulté pour rester debout sans me tenir à quelque chose. Mes pieds sont douloureux, à f o r c e de se tenir aussi cambrés.
J'interrompis les explications de Mademoiselle A.
-
Vous devez enlever votre robe et vos sous vêtements, comme nous. Ont ne doit garder que notre corset, nos bas et nos chaussures.
-
Mais pourquoi doit-on se déshabiller. Demanda Solange.
Je repris la parole
- Je ne sais pas. C'est une consigne de la Surveillante Général, sans autre explication. Ont doit l'attendre dans cette salle et dans cette tenue.
Solange et Gwendoline se déshabillèrent, aidée par Ninon.
Mais je fus surprise, de voir le corset que portait Gwendoline. Un long corset qui l'emprisonnait jusqu'aux genoux. Un corset qui avait un aspect particulièrement rigide. Un corset qui me semblait très serré, alors que Gwendoline n'aimait pas particulièrement les corsets, surtout serrés comme dans cette école.
-
Ho Gwendoline, quel corset incroyable. Mais comment fait-tu pour t'asseoir ?
-
Je ne peux pas. C'est Delphine qui m'a enfermée dans cette horrible chose.
-
Delphine ! La corsetière de l'école ! Tu as dû la mettre très en colère. C'est bizarre, elle est pourtant très gentille avec nous.
-
Je le sais bien. Mais je ne voulais plus porter de corset. Je n'en avais jamais porté auparavant, et je ne voie pas pourquoi cela devrait changer.
-
Delphine est très à cheval sur les corsets. Ma tante également. Elles sont très conciliantes sur beaucoup de chose, mais pas sur les corsets.
-
Oui et avec cette épreuve, ce concours des tailles de guêpe, ont ne c'est jamais autant serrée la taille.
-
Oui c'est terrible. Dit timidement Mademoiselle A. Delphine m'a serrée à seulement 52cm. C'est horrible, mon ventre me fait mal à f o r c e de rester aussi serré en permanence.
-
Ne te plaint pas, Sophie ne fait plus que 40cm et demi. Je ne sais pas comment elle fait pour tenir, en étant aussi serrée.
J'étais fière de ma taille, de ma minuscule taille, mais combien de souffrance et de nuit blanche corsetée en permanence. Delphine était ma tendre amie, mais elle ne me lâchait jamais rien en matière de serrage de corset. J'étais devenue, sa fierté, son œuvre d'art. Parfois, elle me considérait plus comme de la pâte à modeler que comme un être humain.
La Surveillante Générale entra. Elle nous fit aligner devant une série de 4 chaises, comme si nous étions des militaires à la parade.
- Mesdemoiselles, vous allez passer votre épreuve dans le jardin des Sylphides. Cette épreuve et le concours des tailles de guêpe de ce soir, compteront pour votre classement en fin cycle. Je vous demande de vous présenter, chacune à votre tour. Vous pourrez vous asseoir, après votre présentation.
Il y avait un silence, nous étions toutes les quatre debout, bien alignées devant nos chaises.
- Vous ! Mademoiselle. Dit la Surveillante générale en me désignant.
Je récitais par cœur, le texte d'introduction de mon carnet de classe. Nous avions toute un carnet dans le quel était annoté, nos résultas, ce qui nous était permis, mais aussi, toute les consignes particulières que l'on devait respecter, comme, notre coiffure, la hauteur de nos talons, les entraves obligatoires et bien sur notre tour de taille, à ne jamais dépasser sous aucun prétexte.
- Je m'appelle Sophie. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m65 et je porte des chaussures à hauts talons de 11cm. Mon tour de taille depuis hier soir, ne fait plus que 40cm et demi. J'ai les yeux bleus, et mes cheveux sont blonds. Ma tante aimerait que je porte une crinoline, mais je ne veux pas, je trouve que c'est démodé.
Et je m'assis avec délicatesse, parfaitement droite.
Vint le tour de Solange.
- Je m'appelle Solange. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m63 et je porte des chaussures à hauts talons de 11cm. Mon tour de taille est ce matin de 46cm. J'ai les yeux marron, et mes cheveux sont châtain sombre avec de petit reflet roux, à peine visible. J'ai dit à Caroline, que j'aimais les crinolines que je trouve si romantique. Je pense que j'aurais mieux fais de me taire.
Solange s'assit avec beaucoup de grâce délicate.
-
Je n'ais pas de nom. Ont m'appelle Mademoiselle A. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m65 et je porte des chaussures spéciale qui m'oblige a marcher comme une ballerine. Mes talons font 24cm de haut. Mon tour de taille est ce matin de 52cm. J'ai les yeux bleus, et mes cheveux sont blonds.
-
Je m'appelle Gwendoline. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m66 et je porte des chaussures à hauts talons de 11cm. Mademoiselle Delphine, la corsetière, veut que je porte un corset spécial. Mais moi, je ne veux pas ! Mon tour de taille a encore été réduit ce matin, et je ne fais plus que 44cm et demi. J'ai les yeux bleus, et mes cheveux sont blonds, mais moins doré que ceux de Sophie.
Mais après sa présentation, Gwendoline resta debout. Sont long corset ne lui permettait pas de s'asseoir.
- Parfait, les présentations étant faite, et ayant annoncé vos tours de taille, nous allons pouvoir commencer cette épreuve. Bien sur, en fin de journée, je mesurerais vos tours de taille, qui devront respecter les dimensions que vous avez annoncées ce matin.
Après un bref silence, la Surveillante Générale repris.
-
Mesdemoiselles, vous allez passer, une épreuve collective. Elle se déroulera, dans le jardin des Sylphides. L'épreuve sera terminée, quand vous serez toutes ensemble sur la terrasse du château. Vous ne serez pas autorisées de rentrer, si une seule d'entre vous manque à l'appel. Ninon, vous m'aiderez à équiper ces demoiselles !
-
Mademoiselle Sophie ! Veuillez vous lever et approchez vous !
Je me levais lentement.
- Nous allons faire plaisir à votre tante. Ont va vous équiper de la grande crinoline de contrainte. Avec cet engin fixé à votre taille, vous ne pourrez emprunter que des passages, d'au moins deux mètres de large. Ninon, apportez la crinoline de contrainte.
Ninon apporta une espèce de cage métallique, assez lourde, très large, près de 2 m de large.
La cage s'ouvrait en deux parties.
Je dû m'avancer au milieu de la cage ouverte. La surveillante Générale aidée de Ninon, refermèrent la cage en la soulevant un peu. Quant elle fut fermée par un cadenas, elle la lâchèrent, et je put ressentir son poids énorme peser sur mes hanches. Heureusement, que je portais un corset solidement baleiné. Sans lui, j'aurais sûrement été affreusement blessée par la ceinture métallique de cette lourde cage.
Non seulement, c'était affreusement lourd, mais je ne pouvais pas contrôler ces incessants balancements.
- Ninon ! Habiller cette demoiselle de sa grande robe. Que l'on cache toute cette ferraille.
Ce ne fut pas facile. Ninon dû utiliser de longues perches, pour faire passer les jupons et la robe par-dessus ma tête, et les étaler sur la crinoline de fer. Chaque jupon ajoutait un poids supplémentaire, et bientôt, l'épaisseur des jupons fut tel, que les barre métalliques de ma cage, disparurent complètement sous les multiples couches de jupons.
Plus personne ne pouvais m'approcher à moins d'un mètre, tant ma crinoline était large et rigide. Mais ce n'était pas tout, Ninon revint avec un "tire-coude" Cette entrave que Caroline utilisait pour nous apprendre à nous tenir bien droite, les épaules en arrière. Ceci en nous attachant les coudes dans le dos. Ce procédé était très efficace, et nous obligeait à une tenue parfaite, mais c'était très gênant, seul nos avant bras était libre, mais il nous était impossible de lever les bras entravée ainsi. Ont ne pouvait même plus manger sans aide, nos bras attaché dans le dos ne nous permettait plus de porter la nourriture à la bouche. Il fallait alors nous nourrir comme des bébés. C'était sans doute le plus humiliant dans ce procédé.
Avec cette immense et lourde crinoline, j'étais quasiment immobilisée et elle voulait m'attacher encore plus
Ninon me tirait les coudes en arrière. Je savais que cela deviendrait vite pénible, que mes épaules seraient vite douloureuses, et que je ne pourrais pratiquement plus rien faire de mes mains, ou si peu.
Je croyait en avoir fini, mais non, Ninon s'approcha avec un col de dentelle, un col immense, de plusieurs épaisseur, comme si ont avait assemblé trois jupons superposé et disposé à l'envers. Il était empesé, il tenait raide. Ninon, ne pouvant plus s'approcher de moi, elle dû monter sur un escabeau un peu spécial, pour atteindre mon cous, et elle me fixa cette chose de dentelle autour de mon cou. Cela remontait verticalement derrière ma tête et s'étalait loin devant moi, me cachant complètement la vue sur le coté et devant. Je ne pouvais plus apercevoir le sol !!!
J'essayais de faire quelque pas. La lourde crinoline se balançait, frappant parfois le sol et manquant de me déséquilibrer, me donnant des choques terribles par la ceinture de fer, au travers de mon corset
-
C'est terriblement lourd !
-
Mademoiselle, votre mission consiste à vous rendre sur l'île centrale et de renseigner vos amies. Vous y trouverez toutes les instructions nécessaires pour guider vos amies.
-
Ce grand col, c'est vraiment nécessaire, je n'y vois plus rien.
La Surveillante actionna une clochette, et quatre surveillantes entrèrent. Elles me firent sortir par la grande porte donnant dans la salle de bal.
La salle de bal, était large, je pus la traversée à petit pas, avec cet engin qui me déséquilibrait à chaque balancement. La crinoline de fer, les jupons et la robe, était vraiment très lourde. Ont sorti, sur la terrasse, Le soleil chauffait déjà. La première difficulté se présenta, quant il fallu descendre les escaliers vers le jardin. Avec mes coudes attachés dans le dos, et cette lourde crinoline qui me déséquilibrait, il m'était difficile de garder mon équilibre. Après quelques marches, ma crinoline reposait sur les marches supérieures, et menaçait de me faire tomber en avant. Sans l'aide des servantes, pour me retenir, je n'aurais jamais pus descendre seul ces maudites marches avec cet engin fixé à ma taille.
La traversée de la pelouse, fut plus simple. Les servantes, me conduisirent devant la grille du jardin des sylphides. Une grille très élégante, plus décorative que défensive. Les barreaux délicatement ouvragés, était disposé avec des espaces très large, tellement large, que l'on pouvait passer facilement entre eux, sans avoir besoin d'ouvrir la grille.
Pourtant, les servantes ouvrirent les deux battants avec beaucoup de cérémonie, avec lenteur et gravité.
Je rentrais solennellement dans le jardin des Sylphides, pour la première fois. Jamais auparavant, ni ma tante, ni Caroline, ni même ma tendre amie Delphine, ne m'y avait invitée.
Une fois entrée, les servantes refermèrent la grille avec un verrou spécial.
Deux servantes qui étaient restée à l'intérieur, sortirent en passant facilement entre les barreaux largement espacés de la grille.
Oui, bon, si je n'avais pas encore comprise le défi… par acquit de conscience, j'essayais de sortir. Bien sur, la grille était fermée à clef. Bien sur, les barreaux permettaient aux servantes de sortir, mais pas moi, avec ma crinoline de fer. Il me fallait un espace d'au moins deux mètre pour passer. Et impossible de relever ou de coucher sur le coté cette crinoline. Tout était parfaitement rigide et atrocement lourd.
Je me retournais. Chercher l'île centrale… au loin, il y avait un lac et une structure métallique, trop éloignée pour comprendre ce que c'était. Mais comment y arriver ? Le jardin, était parcourus d'une multitude de chemins. Certains plus larges que d'autres. Entre ces chemin, des parterres de fleurs, toutes plus belle plus colorées. Un jardin des délices, aux parfum délicat, et a l'ordonnancement recherché. Je pris le chemin large à droite, qui me conduisit sur un espace circulaire, d’où partait plusieurs autres chemins. Je choisi le plus large devant moi. Mais à quelque mètres, il y avait deux colonnes de marbre, disposée de chaque coté du chemin. Ces colonnes n'étaient espacées que d'un mètre, et je ne pouvais pas passer avec ma crinoline.
A ma gauche, il y avait un autre chemin. Je dû faire demis tour, pour pouvoir l'emprunter. J'avançais très lentement, je ne voyais rien devant moi, et cette horrible crinoline, qui ce balançait dans tous les sens, pesait lourdement sur mes hanches. J'avais chaud, le poids de ma crinoline, la pression terrible de mon corset, toutes ces couches de jupons, de cache corset, de chemise de dentelle et cette lourde robe, tous cela m'épuisait. Encore quelque pas, m'avancer un peu plus… j'arrivais à une sortie du jardin. Trois petites colonnes de pierre la décoraient. Au de là, une grande pelouse, et la rivière qui s'étalait sur un plus grande largeur. Mais, ces trois colonnes de pierre, étaient trop rapprochées. Je ne pus pas passer, ma crinoline de fer, était bien trop large.
J'essayais de comprendre, l'agencement de ce jardin. Devant moi, d'autres colonnes m'interdiraient de passer. Je compris, que je ne trouverais pas de passage de ce coté. Il me faut faire demis tour, repasser par la grille d'entrée et essayer de trouver un autre passage.
Je finis par me retrouver sur un espace circulaire au milieu du jardin. Il y avait un banc de marbre, qui me tentait, mais comment m'asseoir avec cette crinoline de fer. Un chemin étroit à ma droite. Inutile d'essayer. Deux chemins larges à ma gauche. L'un menait à une sortie du jardin, mais une sortie que je ne pourrais pas emprunter. Il y avait les trois mêmes colonnes de pierre, qui la fermait.
Je pris le dernier chemin, qui me conduisait vers deux colonnes basses, très espacée, mais surmontée d'une pierre en forme de fronton triangulaire. Arrivée en face de ce monument, le seul moyen de passer, était de me baisser. Les colonnes étaient suffisamment espacées, pour permettre le passage de ma crinoline. Je me baissais, pas assez, je f o r ç a is sur les baleines de mon corset, et je fléchis les genoux, autant que me permettait cette maudite crinoline de fer. Pas encore assez, il fallut que je me contorsionne, que je baisse la tête au maximum, pour enfin pouvoir passer en dessous. Quand je me relevais, j'avais terriblement chaud, je devais être rouge comme une pivoine. A bout de souffle, tellement j'avais dû f o r c e r sur mon corset, me vidant de f o r c e mes poumons.
Il me fallait un peu de temps, pour me calmer, retrouver un peu de souffle.
Je pouvais longer le petit lac avec son île au centre. Il y avait un petit pont, pour y accéder, et même un chemin pour rejoindre ce pont. Mais un chemin étroit barré par deux colonnes.
Je devais faire le tour de l'étang. Je ne voyais pas d'autre solution.
Je fis donc le tour, mais en faisant de nombreuses pose, et en avancent lentement, autant à cause poids de ma crinoline que de mon corset atrocement serré.
Il y avais un autre passage bas; Fléchir les genoux, ne pas tomber, f o r c e r les baleine de mon corset qui me vidait les poumons; Passer avec tan et tan de difficulté… mais à bout de souffle, au bord de l'évanouissement, je passais, je passais tous juste…
Il ne me restait plus qu'à traverser le pont et rejoindre cette île. Je m'engageais sur la bande de terre étroite, menant au pont.
Mes premier pas furent… délicats, très délicats. Avec mon grand col, il m'était impossible de voir mes pieds. Après mon premier pas dans la direction du pont, je ne voyais que de l'eau, tout autour de moi. Impossible de voir le chemin. Je fis les pas suivant avec une extrême prudence, en tâtant du bout du pied, la présence du chemin. Je sentis sous mon pied, le début du pont. J'avais examiné ce pont de loin, c'était un piège. En fait, c'était une planche à bascule. Arrivée au milieu, la planche basculera en avant, et je risquais fort d'être précipitée dans l'étang. Il me fallu avancer centimètre par centimètre. Sentir le point de basculement. J'attendis d'avoir un bon équilibre avant de peser lentement sur mon pied, faire basculer doucement cette planche, sans tomber; Un choc, elle avait basculé. Je transférais mon poids en avant. La planche ne bougeait plus. Un pas… un deuxième… j'étais passée. Mais pas encore arrivée.
Le chemin étroit, formait un arc de cercle, avant d'aboutir sur la minuscule île. Je dû avancer avec une extrême prudence, en tâtant le chemin du bout de mes pieds. Sans l'habitude de mes très hauts talons, je n'aurais sûrement pas réussie ce parcours.
Dans l'eau, une grosse colonne de marbre, était surmontée d'une structure métallique. Il y avait comme un bras articulé, qui reposait d'un coté sur l'île. Accroché à ce bras, une lettre, que je pris, que j'ouvris…
Elle contenait les instructions que je devais transmettre à mes amies
Je devais attendre sur l'île…
Au bout d'un quart d'heure, je vis au loin, une jeune fille portant une large crinoline comme la mienne. Les servantes qui l'accompagnaient, ouvrirent la grille, et la firent entrer dans le jardin. Je pense voir des cheveux châtain, sûrement Solange.
J'aurais voulu lui faire de grands gestes, pour la guider, mais avec mes coudes attachés, c'était difficile.
Elle m'avais vue, alors, je me mis de profile et essayait tant bien que mal de lui indiquer le chemin de gauche.
Elle m'a sûrement comprise, car elle pris le bon chemin.
Arrivée au premier croisement, ce fut plus difficile, il y avait trois possibilité, mais ont fini par se comprendre, et elle continua.
Après le passage difficile de la porte basse, elle put s'approcher suffisamment près pour que je puisse lui indiquer plus facilement le bon chemin.
La partie délicate du chemin étroit et du pont fut passée très lentement, mais sans chute. Je pouvais la guider de la voie, car elle non plus ne devait rien voir. Elle portait ma même crinoline et le même col que moi.
-
Bonjour Solange. Tu portes la même crinoline de fer ?
-
Oui, elle est terriblement lourde, avec ces cerceaux en acier.
-
On ne peut pas sortir du jardin. Toutes les sorties sont trop étroites, avec de telle crinoline.
-
Il faudrait que l'on puisse ouvrir la grille.
Je lui dis ce que j'avais lus dans la lettre.
-
Le code d'ouverture est écrit sur le haut des deux grandes colonnes.
-
Mais comment le lire ?
-
Il faut monter sur cet élévateur. Mais il faut être deux, pour l'actionner et nous ne pouvons pas monter dessus avec nos crinolines.
-
Que dois-je faire ?
-
Tu dois te rendre sur la presqu'île de droite, avec ce levier de commande.
Et je lui donnais le levier que j'avais trouvé sur l'île.
Je devais également faire basculer le pont, pour que Solange puisse le repasser. Elle le traversa avec beaucoup de précaution, sans tomber. Je me rendais compte, que si l'une d'entre nous tombait, l'épreuve serait ratée pour nous.
Solange du repasser sous la porte basse, et rejoignit la presqu'île de droite. Il ne restait plus qu'à attendre la suivante, Mademoiselle A ou Mademoiselle Gwendoline.
Il fallut attendre plus d'une demis heure, avant de voir le groupe de servante, encadrant l'une d'entre nous, s'approcher de la grille. Au loin, je voyais une tête blonde, et une robe différente… Je ne pouvais pas savoir, si c'était Gwendoline ou A qui venait d'entrer dans le jardin. Je guidais cette demoiselle X comme pour Solange. Elle compris mes geste entravé par mon tire-coudes. Quant elle passa au plus près de moi, je ne la reconnaissais pas. Sa crinoline était très courte, mais aussi large que la mienne. Et sa coiffure un peu bizarre, très volumineuse.
Elle marchait avec une lenteur extrême, plus lentement que moi ou que Solange. Elle marchait sur la pointe des orteils, comme une ballerine, comme… Mademoiselle A… non, ce n'est pas elle ? Et pourtant.
Je la guidais sur le chemin étroit, mais le passage sur le pont à bascule failli la jeter à l'eau. Elle pencha à gauche, à droite et partit en avant, et finis par s'immobiliser je ne sais pas comment juste après le pont. Elle attendit un long moment avant de bouger. Enfin, à petit pas lent, elle s'approcha de moi. Elle me fit face.
Et je lui dis.
Bonjour mademoiselle.
Sophie… Je… suis…
Excusez-moi, mais je ne vous connais pas.
Sophie, je suis Mademoiselle "A"
Ho C'est impossible… Pourtant…
Oui, c'est bien moi. C'est la Surveillante qui m'a fait maquiller et coiffer ainsi.
Je la reconnaissait à peine, et elle me donnais terriblement envie de me moquer d'elle. Pourtant, elle était vraiment très belle. Etonnement belle avec son maquillage sophistiqué et cette coiffure si volumineuse, qui me semblait si douce, qui me donnait envie de m'y perdre…
Tu es vraiment Mademoiselle "A" C'est incroyable ! Quelle transformation extraordinaire.
Je ne t'avais pas reconnue.
Sophie, je t'en prie. Aide-moi.
Ho ! Elles ne t'on pas ratée. Tu es… fantastique, ta robe, cette crinoline ridiculement courte. J'aurais honte.
Je t'en prie, ne te moque pas. Dis moi ce que je dois faire.
Tourne-toi, ma jolie ballerine. Mmm… Tu es délicieuse.
Ho oui vraiment délicieuse. J'avais terriblement envie de la serrer contre moi, de l'embrasser, mais avec nos crinoline, impossible de s'approcher l'une de l'autre.
Je t'en prie.
Oui ! Ridiculement délicieuse.
C'est a regret que je lui transmis les instructions.
Tu dois retourner à l'entrée du jardin. Ont doit t'équiper d'un "Support" pour que tu puisses te tenir sur l'élévateur.
Je n'avais aucune idée de ce que pouvais bien être ce "Support".
Je vais faire basculer le petit pont, que tu puisses sortir de cette île.
Mademoiselle A retourna vers l'entrée du jardin. Elle connaissait le chemin, mais comme elle était lente…
Deux dames attendaient à la grille, il me sembla reconnaître la Surveillante Générale. C'était sûrement elle, qui d'autre !
Aussitôt que Mademoiselle A arriva, elles l'entourèrent. Je vis Mademoiselle A se baisser un long moment et ensuite se redresser. La dame la plus petite, s'accroupis au pied de Mademoiselle A. les deux dames partirent laissant ma jolie ballerine seule devant la grille. Elle revint vers l'île, toujours avec cette exaspérante lenteur.
Arrivée à la première porte basse, il se passa quelque chose. Manifestement, elle ne pouvait plus se baisser.
Elle essayait de me parler, mais je ne comprenais pas ce qu'elle disait. Par signe, elle m'indiqua qu'elle ne pouvait pas se baisser, qu'elle allait faire demis tour.
Mademoiselle A fit demis tour, et s'engageât dans le chemin étroit. Bien sur, les deux colonnes lui barrèrent le chemin, et elle dû encore faire demi tour.
Je la vis faire plusieurs essais et faire demis tour à chaque fois.
Elle finis par essayer par la droite du jardin. Il y avait bien un chemin étroit barré par deux colonnes, mais entre les colonnes, un petit escalier.
Mademoiselle A essaya de monter sur l'escalier. Elle avait les chevilles entravées, comme nous toutes, mais aussi des chaussures vraiment spéciales, qui la f o r ç a i t à marcher sur l'extrême pointe des orteils.
Quatre marche à monter. Quatre épreuves, qui semblaient extrêmement difficile. C'est avec d'infinies précautions, qu'elle gravissait chaque marche. C'était la bonne solution. En haut de ces marche, sa crinoline courte passait juste au dessus des chapiteaux des deux colonnes. La descente fût aussi délicate. Elle renonça vite de descendre normalement. Et elle réussi à descendre, mais en marche arrière, et de manière tout aussi délicate, risquant à tous moment de tomber.
Il lui fallut faire le tour de l'étang, et traverser une porte étroite avec un escalier, toujours avec autant de difficultés
Je retenais mon souffle. Ma jolie ballerine était d'une lenteur extrême, mais elle n'était pas tombée.
Il lui restait la traversée du pont à bascule. Elle me faisait face, et je commençais à comprendre ces nouvelles difficultés. Elle portait une tige de métal, entre ces jambes. Une tige partant de dessous ces jupons, et descendant jusqu'au niveau de ces chevilles. Elle était fixée, en bas, à la chaîne reliant ces chevilles.
Le passage du pont fut plus long que la première foi, mais elle réussi à maîtriser son basculement.
Comme je fus soulagée de la voir en face de moi. Mais je ne pus résister à la taquiner un peu.
-
Tu ne peux vraiment pas avancer plus vite ?
-
Sophie, c'est affreux, elles m'ont…
-
Oui mon Bijoux ?
-
Elles… enfin… Je… Je suis équipée.
-
C'est très bien, ma jolie ballerine. Monte sur la petite échelle. Je vais fixer ton support sur l'élévateur.
La voir se déplacer aussi délicatement, ainsi habillée ridiculement et si sexy, maquillée comme un coucou, et perchée sur des talons impossibles, avec cette tige de métal, qui montait dans ces jupons, qui… tous cela m'émouvait beaucoup, me troublait et me donnait des envies que je n'osais pas lui avouer.
Elle s'avança devant une petite échelle. Je n'avais pas compris comment monter sur ce bras mobile, il n'y avait pas de siège, ni de plateforme. Mais maintenant en voyant ce que Mademoiselle A portait entre ces jambes, je compris. Le siège, elle le portait attaché sur elle. Il me suffira d'actionner un levier pour bloquer la tige que porte ma jolie ballerine. Ainsi, elle sera fixée solidement sur ce bras mobile.
La montée de l'échelle ne se fit pas sans cris de ma ballerine.
- Houuiii Ca me pénètre encore plus, à chaque marche.
Ho "Ca la pénètre" il doit y avoir autre chose qu'un siège ou une scelle.
-
Mais qu'est ce qui te pénètre, ma jolie ballerine ?
-
Ho Sophie, je pense que tu le sais parfaitement. C'est comme le jour de ma sortie de la cage. C'est la même scelle, avec le même… le même… godemichés.
Ho ! … mais ainsi, tu ne risques pas de glisser.
- HUUU!!! Je dois tirer au maximum sur mes entraves pour monter.
Après de nombreuse expression de sa souffrance toute intérieure, elle finis enfin à prendre place.
Il ne me restait plus qu'a bloquer la tige de sa scelle garnie.
- Houp ! Avec tous ces cerceaux, cette immense crinoline et mes coudes attachés, je peux à peine atteindre la fixation.
Ce n'est pas facile sans rien voir, mais enfin, un déclic. Je testais la fixation en essayant de faire bouger la tige de la scelle. Elle ne bougeait plus. Elle était bien fixée au bras mobil. Ma jolie Ballerine également.
- Ne craint rien. Ainsi fixée, tu ne risques plus de tomber.
Je me relevais, et pris une petite inspiration, pour retrouver un peu de mon souffle.
-
Sophie. Que doit-on faire ?
-
Ont attend l'arrivée de Gwendoline. La Surveillante Générale vas sûrement la faire venir sur cette île. Tous cela pour que je lui dise de retourner au château. Elles nous font balader dans ce jardin avec ces portes spéciales.
Une demis heure plus tard, Gwendoline arriva. Elle non plus ne pouvait pas passer par les portes basses, mais elle pouvait passer par toutes les autre porte, y compris au travers des barreaux de la grille d'entrée. Elle portait une robe normale, sans crinoline, sans autre entrave. Quel était donc l'handicap, qu'avait dû imposer la Surveillante Générale.
-
Bonjour Gwendoline.
-
Bonjour Sophie… Je viens… pour ouvrir le cadenas.
-
Ho ! Je ne me sens… pas bien… Trop… serrée… J'ét… J'étouffe… Je n'arrive pas… à me baisser a cause… de mon corset. La Surveillante… Générale ma resserrée… encore plus. Sophie… peux-tu m'aider. La Surveillante Générale… m'a resserré mon corset…d'un cm en une seule fois. Je… ne fais plus… que… 43cm et demis… C'est atroce. Je ne peux… pratiquement plus bouger.
-
Donne-moi la clef, Gwendoline. Je vais essayer.
Je me baissais, un peu, très peu… juste ce que me permettait mon corset et ma crinoline de fer.
- Ho ! Je n'y voie rien.
Je tâtonnais. Je ne voyais que mon grand col de dentelle.
- Un moment… Je pense que la clef est entrée.
Oui, je sentais que la clef était en place. Un tour et l'anneau du cadenas, se relâcha.
- Voila ! C'est fait. Je vais pouvoir enlever l'échelle.
Je me redressais, à bout de souffle. Des étoiles me tournaient autour…
-
Voila la clef et le cadenas. Tu dois les rapporter à la surveillante.
-
Merci Sophie. Dit Gwendoline.
Comme elle était pâle, elle semblait épuisée.
- Je vais faire basculer le petit pont, que tu puisses sortir de cette île.
Et Gwendoline reparti lentement, rigidement corsetée de la poitrine jusqu'aux genoux.
La lumière devenait plus dorée, plus chaude. Le soir arrivait doucement. J'aperçus Gwendoline qui entrait de nouveaux dans le jardin des Sylphides. Elle avançait avec une posture toujours aussi raide. Elle fit le tour du jardin par la droite, contourna le petit lac, et se rendit sur la presqu'île de gauche. Face à la presqu'île où se tenait Solange.
Enfin, nous étions toutes les quatre en place.
Je leurs fit un signe. Gwendoline et Solange manipulèrent leur levier et…
Il y eu un cri de ma jolie Ballerine.
Le bras mobile, bascula, monta, entraînant Mademoiselle A, tous en haut. Une hauteur vertigineuse. Mademoiselle A, perchée en haut de sa tige, ces pieds de ballerine dans le vide. C'était impressionnant, Elle semblait plantée en haut de ce bras mobile, devenus une tour très haute
J'appelais Mademoiselle A.
-
Vois-tu quelque chose ?
-
Non. Que dois-je trouver ?
-
Regarde sur les colonnes.
-
Ho ! Ce n'est pas si simple. J'ai les pieds dans le vide et mon corset m'empêche de me retourner.
Je la voyais se contorsionner autant que son corset le lui permettait
Je la relançais.
-
Vois-tu quelque chose ?
-
Sophie, je t'en prie, descend moi. J'ai le vertige. J'ai mal et mon corset me bride beaucoup.
-
Oui je sais. Ton corset, et cette chose dans tes fesses. Mais que vois-tu sur les deux colonnes ?
-
Des chiffres. Deux chiffres sur chaque colonne.
-
Quels chiffres ?
-
Descend moi, s'il te plaît. J'ai l'impression que je vais tomber. Je ne suis retenue que par cette chose, qui me cloue sur la scelle.
Bien, si elle a correctement lut les chiffres, je peux la faire descendre. Je fis un signe à Solange et Gwendoline, qui actionnèrent leur levier. Le bras bascula vers le bas. Mademoiselle A était revenue parmi nous, après ce voyage dans le ciel du Jardin des Sylphides.
Je remis l'échelle en place et débloquais ma jolie Ballerine.
- Fait attention, en descendant. Je ne pourrais pas te rattr a p e r.
Elle réussi sa descente. Et je lui dis.
- Je pense qu'aucun groupe n'a été aussi loin dans cette épreuve. Mais soyons prudentes. Nous ne sommes pas encore sorties du jardin des Sylphides.
Je craignais une chute au dernier moment. Surtout une chute de Mademoiselle A. Avec son équipement et nos propres contraintes, nous ne pourrions pas la relever.
Effectivement, son passage sur le pont à bascule faillit mal se terminer.
Gwendoline et Solange partaient de leur presqu'île, et faisaient le tour du jardin pour sortir. Chacune, en fonction des portes qui leurs étaient possible de passer.
Après le pont, je dis à Mademoiselle A.
-
Je dois prendre le chemin de gauche, et passer sous les portes basses.
-
Sophie, je ne peux plus me baisser, avec cette chose qui me pénètre.
-
Je ne pourrais pas te suivre, je dois prendre le chemin de droite, et faire tout le tour de l'étang.
Mademoiselle A s'éloigna, et je fis de même.
Je devais faire le tour de l'étang, par le fond du jardin.
A un moment, je vis Mademoiselle A, face à moi, mais avec nos crinolines si larges, ont ne pouvaient pas se croiser. Mademoiselle A me laissa passer.
Je rejoignis Solange, à la grille d'entrée du Jardin. Gwendoline arrivait lentement. Elle semblait vraiment à bout de f o r c e .
Mademoiselle A était encore plus lente. Ont dû l'attendre au moins un quart d'heure après l'arrivée de Gwendoline.
-
Te voila enfin ! dit Gwendoline.
-
Ouvre nous vite ! Que l'ont puissent sortir.
Mademoiselle A s'approcha de la grille, sous nos regards impatients. Gwendoline était au bord de l'évanouissement. Le soir tombait la lumière avait beaucoup baissé. J'espère que Mademoiselle A ne c'est pas trompée. Si le code n'est pas bon, elle ne pourra plus le lire, sur les colonnes. Il fera alors beaucoup trop sombre.
Il y avait quatre chiffes et quatre sélecteurs sur la serrure de la grille. C'était le seul passage pour nous toute. Seul Gwendoline aurait put rejoindre la terrasse, mais ont devaient s'y rendre ensemble.
Il y eu un déclic dans la serrure. Le code était bon, la grille s'ouvrit. Nous avions réussi, encore la pelouse à traverser, les escaliers de la terrasse… nous avons réussi… Le seul groupe à l'avoir fait.
J'étais heureuse, malgré mon épuisement, ma lourde crinoline, mon corset trop serré. Solange était dans le même cas que moi. Mademoiselle A également, mais avec un supplément très pénétrant.
Mais Gwendoline, souriait à peine. Elle était à bout de f o r c e , pâle, au bord du malaise. Le dernier centimètre que lui avait imposé la Surveillante Générale, l'avait épuisée. Un petit cm de moins dans son tour de taille, mais avec le corset déjà serré au maximum supportable, c'était le cm de trop.
On avança ensemble vers la terrasse. Se soutenant mutuellement, comme on pouvaient. On avaient réussi.
IV
Fête des Sylphides
Samedi 22 Septembre au soir.
Je regardais mes tendres amies, Solange, si discrète et pourtant, je savais combien la lourde crinoline de fer pouvait être pénible à porter. Gwendoline, qui n'aimait pas trop les corsets, du moins, c'est ce qu'elle prétend et qui me l'a dit en s'étouffant presque à chaque phrase. Comment la surveillante l'avait durement corsetée dans un long corset. Un engin extrêmement rigide de la poitrine jusqu'aux genoux. Elle était au bord de l'évanouissement, tellement pâle, à bout de souffle. Et Mademoiselle "A", qui avait fait beaucoup mieux, beaucoup plus que je ne l'espérais. Sa taille fortement corsetée avait été incroyablement réduite. Sa tenue tellement féminine et sexy...
J'aurais honte de me promener ainsi, les jambes découvertes, portant une crinoline si courte, si impudique. Mais le sommet, cette tige métallique, partant de ces chevilles enchaînées, et montant... montant en elle... dans son fondement... Toute l'école le remarquera, tout le monde le saura. Quelle honte pour elle.
La réception était plus importante que je l'avais imaginée. Toute l'école était rassemblée, les surveillantes formaient un cercle, et Florence, entourée de Caroline et de Delphine ainsi que de nombreux professeurs, nous attendaient dans la grande salle de bal
Je savais que la distribution des prix se déroulerait demain. Je ne pensais pas à cette réception. Quoique, maintenant, que notre épreuve est terminée, tous les résultats sont connus.
Florence prit la parole d'une manière un peu solennelle.
- Vous venez de prouver, qu'une lady élégante, est tout a fait à l'aise, pour se promener dans un jardin d'agrément, et cela malgré ces robes encombrantes, ces corsets, et même ces chaussures... spéciales. Bravos mesdemoiselles. Je vous invite à monter sur l'estrade, que l'école toute entière puisse vous faire honneur, et que vous leurs serviez d'exemple.
Mademoiselle Florence, monta sur l'estrade, suivie de Mesdemoiselles Caroline et Delphine.
Mademoiselle Florence fit les présentations avec une certaine jubilation.
- Mademoiselle Sophie ! Voulez vous monter sur l'estrade, s'il vous plaît.
Je m'avançais lentement. Ma crinoline de fer était lourde, encombrante. Monter les trois marches ne fut pas simple. Je dû prendre ma robe devant et essayer de la relever comme je pouvais pour que je puisse atteindre les marches. Sur l'estrade, je me sentais plus à l'aise, et je pus faire un élégant demis tour, faisant ainsi face à toute l'assemblée. J'étais certaine, d'avoir une silhouette extraordinaire avec un contraste étonnant entre la largeur de ma crinoline et la finesse extrême de ma taille. C'est à ces moments là, que l'on adore son corset. Pour la silhouette qu'il vous donne, pour le regard envieux de vos rivales, et tan pis si c'est une t o r t u r e permanente. J'oublie alors tous les sacrifices et les douleurs que j'endure. Je suis ainsi, une reine, une femme d'exception car peu d'entre nous peuvent arriver à de tel résulta.
-
Vous voyez, qu'une Lady, peut très bien, se déplacer avec une large crinoline et en ne regardant pas ces pieds en permanence. Voici une belle leçon d'élégance, dans ces déplacements. Mademoiselle Sophie est l'animatrice du groupe MLC, qui porte parfaitement bien son nom aujourd'hui.
-
Mademoiselle Gwendoline, pouvez vous nous rejoindre, s'il vous plais.
Gwendoline, avec sa robe, normale, son uniforme de l'école, ne semblait pas avoir subie d'épreuve, pourtant elle était blanche, et se déplaçait avec raideur. Il fallait savoir qu'elle portait un corset particulièrement cruelle, et atrocement serré. La montée des trois marches fut plus difficile pour elle. Elle dû les monter, en se tournant légèrement de profil, car son corset lui interdisait d'écarter les genoux.
Quant elle fut arrivée à ma hauteur, je pus me rendre compte, combien sa taille était fine. Véritablement étranglée.
- Bravos Mademoiselle Gwendoline. Pourtant, à votre entrée dans cette école, vous ne vouliez pas entendre parler de corset. Mais je vois que maintenant vous portez un corset très intéressant. Je suis heureuse, que vous acceptiez enfin la nécessité de se serrer fortement la taille, pour devenir une véritable Lady.
Je ne souvient, le nombre de fois, ou Gwendoline, se plaignait de son corset trop serré.
-
Mademoiselle Solange !
-
Bravos Mademoiselle Solange, la grande crinoline vous sied parfaitement. Bravos, pour réussir à porter avec autant de grâce, cette grande robe. Encore un effort sur votre tour de taille et vous vous approcherez de la perfection.
-
Mesdemoiselles, le groupe MLC a été le seul à terminer cette épreuve. Sachez que le but, n'était pas de la terminer dans tous ces détails. Votre mission, était de me démontrer votre capacité de vous déplacer, dans le Jardin des Sylphides, ceci avec élégance. Les quelques obstacles que vous avez pu franchir, étaient destinés à tester votre comportement de future Lady, dans diverses situations. Je ne félicite pas le groupe LSP, qui a lamentablement échoué. Aucune, n'a franchie le petit pont. Deux d'entre elles sont tombées dans l'étang. Lamentable ! Heureusement, d'autre groupes ont put s'en sortir avec les honneurs. Bravos donc aux groupes C4D et ADI qui ont réussis la partie la plus importante, se déplacer avec grâce, malgré les nombreux obstacles mis sur leur chemin.
-
Ceci dit, c'est bien le groupe MLC qui est le seul groupe à avoir terminé l'épreuve. Ceci grâce au sacrifice de l'une d'entre elle. Un sacrifice un peu honteux, que personnellement, je n'aurais jamais fait. Il est parfois des choses que l'on vous demande, et qu'il est honorable de refuser fermement.
-
Mademoiselle A, montez sur l'estrade !
Enfin, je me demandais, si ma tante Florence allait appeler mon bijoux, ma délicieuse ballerine.
Mademoiselle "A" s'avançait lentement, depuis le fond de la salle ou elle essayait de se cacher.
Elle avançait en équilibre précaire sur la pointe des pieds, en faisant balancer sa crinoline si réduite.
Elle finit par atteindre les marches, et entreprit de les monter. Il y eu des exclamations de surprise. Je devinais des propos peu aimables, scandalisés, en la voyant avec une si courte crinoline, si indécente. La montée des escaliers la fit grimacer de douleur. D'autre exclamations indignées, quant les autre élèves comprirent que la tige métallique, attachée à ces chevilles, et qui montait entre ces jambes, devait monter très haut, devait monter en elle...
Ma jolie demoiselle "A", si impudique, était rouge comme une pivoine.
Elle fit demis tour, face au publique, la tête baissée, et me montrant ces fesses, pénétrées par cette tige, cette barre de fer.
J'entendais maintenant les commentaires qui se faisaient à voie haute, tan elle avait choquée toute l'école.
"Comment fait-elle pour marcher ainsi.", "comme c'est indécent de montrer ces jambes et pire, ces fesses à tous le monde.", "C'est une catin, une fille dépravée !", "Et cette tige métallique, elle semble bien s'enfoncer en elle.", "Oui, c'est honteux de se montrer ainsi, ont dirait qu'elle ce l'est enfoncée derrière plutôt que devant.", "Devant, elle jouirait tous les dix pas."
Mademoiselle Florence continuait son discourt.
- Vous avez toutes vues, "l'équipement" permettant de monter voir les numéros sur les colonnes. Vous avez toutes put voir l'énorme godemiché qui équipait la scelle. Vous avez toutes refusées de vous avilir. Toutes, sauf une, qui a accepté de se faire v i o l er son intimité. Seul Mademoiselle "A", a acceptée de s'introduire cette chose monstrueuse en elle. Et même plus si c'est possible, elle l'a gardé, elle porte en ce moment ce godemiché profondément enfoncé. Puisqu'elle ne m'a pas demandée de la soulager, je vais l'exposer au milieux de la salle, empalée sur son godemiché qu'elle semble tan aimer.
Hoo! Quel honte... Je n'aimerais vraiment pas être a sa place.
- Madame la Surveillante Générale ! Fixez donc cette catin de Mademoiselle "A" sur un support, bien en vue. Elle gardera son cher godemiché, toute la soirée. Ainsi, mesdemoiselles, vous pourrez toutes contempler la déchéance de cette fille impudique et jouisseuse.
La surveillante Générale, m'emmena vers le fond de la salle, une porte et elle m'introduisit dans une autre salle. Solange nous suivait. Deux couturières nous attendaient.
- Ont va vous débarrasser de votre crinoline de fer. Dit la Surveillante Général. Et la remplacer par une crinoline plus légère, plus adaptée à la danse.
Ensuite, ont retournât dans la salle de bal. Florence s'approcha.
- Vient ma chérie, nous allons ouvrir le bal. Ce n'est qu'une soirée très simple, juste pour marquer la fin des épreuves.
Elle m'entraîna au centre de la salle, ou je retrouvais Mademoiselle "A", empalée sur un support, portant toujours sa crinoline, ridiculement courte. Elle pleurait de honte, d'être ainsi exposée. J'avais pitié pour elle. Elle nous avait aidées, et cela lui a valu cette pénible punition.
Pourtant, je la trouvais très belle ainsi exposée sans pudeur. Belle et excitante, de savoir ce qui garnissait la scelle sur la quelle elle était assise, clouée...
La soirée fut délicieuse. J'appréciais beaucoup de danser dans cette grande crinoline. Ma tante me fit tourner la tête en m'entraînant dans une valse. Solange si délicate, dansait avec moi, plusieurs valses, nous formions comme deux grandes fleurs blues.
J'étais épuisée. Je voulais me retirer dans mes appartements. Delphine n'était pas loin de moi, elle comprit très vite en me voyant.
-
Delphine, peut tu m'accompagner dans ma chambre, et me préparer pour la nuit, je suis épuisée par cette journée. Que d'événement, et demain, il y aura cette fête de fin d'année...
-
Oui je te comprend, moi aussi je vais me retirer. Allons y de suite, je dois changer ton corset...
V
Cérémonie de fin d'étude
La fête de fin d'année, commença en début d'après midi. Les invitées, se pressaient devant le château, ou Florence les accueillaient sur le perron.
J'entendais les bruits de conversation en sortant de mes appartements, un joyeux brouhaha qui montait de la salle de danse.
La Surveillante Générale nous attendait dans le salon, juste avant le bacon du grand escalier.
- Mesdemoiselles, vous allez vous ranger dans l'ordre que je vous indiquerais. Ensuite, en file indienne, vous entrerez sur le bacon du grand escalier. Quand je vous le commanderez, vous descendrez la partie haute du grand escalier et vous attendrez sur le palier. Quand Mademoiselle Florence, vous nommera, vous descendrez jusque dans la salle de bal.
Il fallut un moment pour que chacune d'entre nous trouve sa place. J'entendais Florence faire un discours sur les qualités de l'école et de l'efficacité de sa méthode, ou elle allie élégance et contrainte.
- Tenez-vous prête ! Dit la surveillante Générale
Florence nous annonça au public
- Entrez doucement et soyez gracieuse.
Ont entra, lentement. Les applaudissements retentirent, avec retenue.
Ont s'alignât derrière la balustrade au dessus du grand escalier.
La Surveillante Générale, derrière la porte, fit signe à Coralie, qui s'avança vers l'escalier. Elle le descendit lentement, bien droite, fière, une robe à tournure, élégante et particulièrement luxueuse. Je me souvenait de nos ébat. Coralie était très belle, petite, mais d'une grande élégance.
- Mademoiselle Coralie. Elle a fondé le groupe du "Club des 4 Parisiennes" Son groupe est arrivé en tête des tours de taille. Elle-même, a une des taille les plus fines de l'école.
Coralie descendit les dernières marches.
- Mademoiselle Coralie Je vous décerne la grande distinction des MLC. En effet, vous avez réussi dans toute les formations de l'école, danse, Cours de maintient, Histoire de la mode, Cours d'élégance, et silhouette.
A l'annonce du sigle MLC, je devinais l'étonnement autour de moi.
- Pour obtenir cette haute distinction des MLC. Dit Florence, il faut avoir au moins soixante pour-cent dans toute les matières enseignées dans cette école, mais aussi avoir une silhouette gracieuse, avec un tour de taille ne dépassant pas 47cm. Oui Mesdames. C'est une exigence particulièrement difficile à atteindre. Bravos Mademoiselle Coralie, vous faite maintenant partie des "Merveilleuses Lady Corsetées".
Les autres filles du groupe C4P furent appelée une a une et reçurent chacune la même distinction, une broche en or, représentant un buste fortement corseté.
Ensuite Alice du groupe de "La Société Parisienne" fut appelée. Suivit de Betty, Christelle et Claudia. Seul Claudia reçus la distinction des MLC. Claudia avait sa revanche, elle avait toujours été plus ou moins seule dans sont groupe. Par jalousie sans doute, elle était et de loin la plus belle et la plus élégante de sont groupe. Quel contraste avec les trois autre... Sa taille était vraiment extraordinaire, elle avait le même tour de taille que Coralie, et pourtant elle était plus grande. 44 centimètre seulement... et un visage doux, délicat, de grand yeux sombres, tout était douceur chez elle. Elégante et fragile, si attirante...
Vient le tour de "L'Association Des Indépendantes" Etrange, seul leurs chef de groupe ne reçus pas la distinction des MLC. Aurore n'avait jamais réussie à supporter son corset. Mais ce n'était pas la seule raison, son indiscipline et sont effronterie lui avait valut de très mauvaise note, notamment dans les cours de maintient.
Florence m'appela...
- Mademoiselle Sophie, à la tête du groupe "Magnifique, Lumineuse et Charmante", un choix prémonitoire... Mademoiselle Sophie mérite amplement le titre de MLC. Elle a d'excellents résulta dans toutes les matières, et particulièrement en cours de danse et cours de maintient. Mais elle mérite un MLC de diamant, car elle détient le record de la plus fine taille de l'école avec seulement 41centimètres.
Il y eu des applaudissements, toujours aussi discret. Mademoiselle Florence continua.
- En deuxième positions ex æquo, mesdemoiselles Coralie, Claudia et Evelyne, avec 44cm de tour de taille. Un grand bravo pour Mademoiselle Sophie, véritablement "Merveilleuses Lady Corsetées".
Applaudissements étouffé, par les gants que portaient toutes les spectatrices.
Gwendoline descendit les escaliers, la taille si fine, le buste raide. Delphine lui imposait cet étonnant corset, si long et si rigide. Ma pauvre Gwendoline, tu es pourtant si belle ainsi corsetée.
Elle aussi reçus la distinction des MLC.
La douce Solange descendit à son tours, toute en délicatesse, élégance discrète et douceur. Sa distinction la fit remarquer de toute l'assistance. Une élégance discrète, raffinée. Je l'adore
- Mademoiselle ROSE !
VI
Mademoiselle Rose
- Mademoiselle ROSE !
Mademoiselle "A" fut surprise, elle était la dernière, Rose, était donc son nom. Florence ne m'avait rien dit sur le nom de Mademoiselle "A". Ce fut une surprise pour nous toutes, et surtout pour Rose.
- Mesdames et Mesdemoiselles, je peux enfin vous révéler le nom de cette charmante jeune fille. Mademoiselle ROSE n'a pas réussi à obtenir la distinction des MLC, mais les résultats de ces cours sont remarquables.
Elle descendit le grand escalier avec une infinie lenteur. Elle portait une grande crinoline bleu, qui ne devait pas lui faciliter la descente du grand l'escalier.
Florence continuait son discours.
- De plus, elle a fait d'énormes progrès depuis sont arrivée à l'école. Imaginez que cette demoiselle n'avait jamais porté de corset avant son arrivée ici. C'est aux vus de ces progrès rapides, de sa promesse formelle de continuer à s'entraîner durement, que exceptionnellement, nous avons décidées de la garder une année supplémentaire.
Rose descendait de plus en plus lentement, cherchant manifestement la position des marches qu'elle ne pouvait pas voir.
- Bien évidement, si au bout de cette année, Mademoiselle Rose, n'aurait pas atteint ces objectifs, elle serait expulsée de l'école.
Rose rejoignis mon groupe, et je lui dit.
-
Rose ! Ce nom te vas très bien ma chérie. Tu es heureuse de pouvoir rester avec nous dans cette école ?
-
Vous restez toutes les trois ? Ce serait merveilleux.
Gwendoline répondit.
-
Ensemble oui, mais pas ici. Je ne supporte plus d'être corsetée aussi durement et en permanence. Je suis certaine que toi aussi tu détesteras les corsets que l'on t'impose. Florence parle d'objectif, Tu sais ce que tu as promis.
-
Non, je n'ai rien promis, je ne suis pas au courant.
J'intervins.
-
Rose est dans une situation spéciale, comme chacune d'entre nous. Moi, parce que je suis la nièce de la directrice, toi Gwendoline et toi Solange, parce que vos parents ne peuvent pas payer votre scolarité et qu'il ont passés un contra avec Florence. Vos parents vous ont pratiquement vendues comme des esclaves, pour que l'école se serve de vous comme cobaye et comme mannequin.
-
Je sais. Dit Gwendoline. Je pense que je ne suis pas prête de quitter ce maudit corset. Delphine a un projet d'entraînement intensif, pour obtenir une silhouette encore plus ahurissante. Elle veut nous cambrer, et nous modeler, pour faire de nous de jolies poupées très spéciales.
-
C'est le contrat passé avec nos parents. Dit Solange. Ils se sont débarrassés se nous, en nous vendant à l'école, pour que l'on serve de mannequin et pour tester toutes sorte d'équipement de discipline. Ont devra faire des démonstrations de ce qui est possible d'obtenir, en matière de maintient et de modelage, du corps par des corsets et d'autres instruments de contrainte.
-
Mais qui reste ?
Je répondis.
- Premièrement, toutes celles qui font plus de 46cm de tour de taille, ne peuvent pas rester. Cela élimine déjà 4 élèves. Rose tu est la seule exception. Ensuite, il faut obtenir plus de soixante pour-cent dans toutes les matières. Cela élimine Isabelle et Ludivine. Voila pour celles qui doivent quitter l'école. Mais les parents d'Estelle et de Lydia, ont décidés d'arrêter leur formation. J'étais certaine que Coralie partirait aussi, mais ces parents partent en long voyage, et ils ont décidé que leur fille resterait dans l'école. Nous serons donc huit filles pour la prochaine année.
Florence avait fini les présentations et les remises de prix de fin d'année. Le bal pouvait commencer.
Rose et Solange dansaient ensemble, une merveilleuse valse, qui faisait voler et tourner la crinoline de Rose. Solange émergeait avec toute son élégance de ce flot de soie bleu. La crinoline de Rose, l'enveloppait de son ampleur. Ils ne pouvaient pas se tenir serré dans leurs bras, tan cette crinoline les séparait. Deux époques, deux modes se rencontraient, l'étroitesse de nos robes actuelles, et l'ampleur des crinolines du passé, pourtant si romantiques.
Je dansais avec une invitée particulièrement élégante, habillée à la dernière mode, et couverte de bijoux précieux, sans doute un peu trop voyant. Elle était jeune, la taille délicieusement fine, je sentait la rigidité du corset sous son bustier. Isabelle, ma cavalière du moment, m'apprit qu'elle avait passé deux ans dans cette école. Depuis, elle avait continuée de porter des corsets toujours aussi serrés. Et son amie, une jeune dame veuve et plutôt très riche, la couvrait de bijoux, mais exigeait un tour de taille extrêmement petit. Ces exigences en matière de corset était très fortes, et Isabelle était obligée de porter un corset jour et nuit, serré à la limite du malaise.
Je cherchais mes amies, pour leur présenter Isabelle, qui m'avait fait valser délicieusement.
Je vis Gwendoline, assez loin, dansant bizarrement, sans bouger de place, et sa cavalière lui tournant autour dans une danse sensuelle. Je me rappelais, le terrible corset qui la prenait de la poitrine jusqu'au genoux. Ainsi corsetée, les genoux serrés l'un contre l'autre, il lui était difficile de se déplacer et encore moins de danser.
Je ne vis plus rose et Solange, la salle de bal est grande, et ils devaient être loin, de l'autre coté de la salle, caché par les couples de danseuses.
- Isabelle, j'aimerais te présenter mes amies intimes, mais je ne les voies plus. Nous auront sûrement l'occasion de les rencontrer avant la fin du bal.
Et une autre valse nous entraînât, nous fit tourner la tête, nous étourdi encore plus. Isabelle dansait lentement avec élégance. Nous devions, toutes les deux, limiter nos efforts physiques, pour ne pas s'évanouir à cause du serrage intense de nos corsets.
Je vis Florence traverser la salle, elle monta sur une estrade, décorée de rubans et de soie rose.. Il y avait un fauteuil et une petite table à coté. Elle agita une petite cloche, pour attirer l'attention du public et annonça.
- Mesdames et Mesdemoiselles, je vous invite à contempler la naissance d'une poupée qui vous présentera nos diverses créations et nos méthodes d'éducations de l'école des Sylphides. J'ai en effet décidé d'employer 3 ou 4 poupées mannequins. Elles serviront essentiellement à faire des démonstrations ou des défiler publicitaires pour la promotion des corsets de Mademoiselle Delphine, ainsi que les créations de Mademoiselle Caroline. Elles pourront également servir de démonstration et de cobaye pour diverses méthodes d'éducation et de modelage du corps.
Caroline et deux aides, s'approchèrent de Rose.
- Levez les bras Mademoiselle Rose. Dit caroline.
Les deux aides, délacèrent sa crinoline et son bustier.
Rose apparu en jupons...
VII
Naissance de Rose
- Levez les bras Mademoiselle Rose. Dit caroline.
Les deux aides, délacèrent sa crinoline et son bustier.
Rose apparu en jupons... roses.
- Tendez la jambe, Mademoiselle.
Elle tendis la jambe, et son pied apparus par delà ses jupons, il était chaussé de hauts talons d'un rose éclatant et luisant comme la soie.
Caroline se retourna vers le public.
- Mesdames, Mesdemoiselles, tous les sous-vêtement de Rose et tous les accessoires qu'elle porte sont intégralement roses.
Mademoiselle Florence pris la parole.
- Mesdames, Mesdemoiselles, je suis heureuse de vous faire assister à la naissance d'une poupée Rose. Elle sera entièrement vouée à cette couleur. Elle ne portera plus jamais un accessoire, un vêtement, un bijou, qui ne soit pas intégralement rose. Toutes autre couleur lui est définitivement interdite. Mademoiselle Rose, sera Rose de la pointe des pieds à la pointe de ces cheveux.
Il y eu des Hooo dans l'assistance.
Rose était abasourdie, étonnée la bouche ouverte, ne pouvant rien dire, rien exprimer, comme une poupée ne pouvant pas parler.
Je n'avais jamais imaginé une tel transformation, aussi radicale. Rose devint ainsi plus efféminée que nous toutes, efféminée à un point absurde, ridiculement excessif.
Rose ne ressemble plus à une femme, mais plutôt à une jolie poupée décorative.
Tout en elle est trop efféminée, maniéré. Inimaginable pour une femme élégante, uniquement pour une poupée érotique.
Florence, commanda.
- Mademoiselle Caroline, vous pouvez faire venir notre coiffeuse, je veux qu'elle lui face une jolie teinture, Rose bien sur. Ensuite, vous la maquillerez, Je veux un maquillage intense, au rose très soutenu. Ont doit s'apercevoir de l'étrangeté de son maquillage sans la moindre hésitation. Donc, la discrétion n'est pas de mise pour cette poupée rose.
La coiffeuse arriva avec deux aides qui portaient une chaise haute. Elles posèrent la chaise sur l'estrade.
Rose du s'y asseoir, et la coiffeuse lui attacha les poignets aux accoudoirs.
- Je vais vous teindre les cheveux en rose mademoiselle. Dit la coiffeuse.
Ho, je ne pensais pas a une transformation à ce point. Je n'ai jamais vue de femme avec des cheveux roses.
Je laissais Rose a ces problème de coiffure, et je rejoignis Isabelle.
- Viens, suis moi, je vais te présenter mes amie Solange et Gwendoline.
Solange parlait à Gwendoline qui se reposait en s'appuyant sur une colonne décorative.
- Isabelle, je te présente Solange et Gwendoline, mes amies chérie.
Solange fit une révérence, et Gwendoline, seulement un signe de tête. Elle dit en s'excusant
-
Enchantée Isabelle, je ne peux te saluer comme je voudrais, mon corset me serre de la poitrine jusqu'au genoux, et je ne peux pas me pencher, ni m'asseoir.
-
Ho, je t'en prie Gwendoline. Répondit Isabelle. Je sais parfaitement bien, les problèmes que donne les longs corsets rigides. Sophie m'a expliquée combien tu a été serrée dans ce long corset. Il m'arrive de devoir porter ce genre de corset, serré à la limite de l'évanouissement. Mon amie est très exigeante dans ce domaine.
-
J'aimerais me retirer dans ma chambre, et me reposer, mais la soirée n'est pas terminée, et la directrice de l'école, ne permet pas que l'on sorte de la salle de bal.
Deux servantes traversèrent la salle de bal, portant un grand carton rond.
-
Venez, suivez moi, je suis curieuse de voir la suite de la transformation de Rose en jolie poupée.
-
Voici votre crinoline, Mademoiselle Rose. Dit Caroline.
Une robe s'étalait au fond du carton, elle s'étalait sur deux mètres de large, toute en mousseline et ruban rose. Toutes les nuances de Rose avaient été mariées avec beaucoup de délicatesses.
Rose faisait face à ce monticule de satin et de tulle rose.
Son visage était... étrange, une coiffure volumineuse, avec une lourde franche tombant très bas, aux raz des yeux. Mais surtout, une coiffure d'un rose lumineux et très brillant. Son visage était en accord avec sa coiffure à la couleur étonnante, il était rose, complètement rose, les paupières d'un rose plus soutenu, les joues également. Cela lui donnait une tête surnaturel, complètement artificiel. Rose n'était plus une femme, Rose était une poupée précieuse.
Ont lui passa sa robe, par dessus la tête, ensuite, plusieurs servantes et caméristes lui tournaient autour, ajustant un pli de sa robe, faisant une retouche de maquillage, et la parfumant abondamment.
Rose se tenait debout, immobile, passive.
Les deux servantes, aidées par caroline et la coiffeuse, prirent de longues perches de bois léger, qu'elles placèrent sous la robe. Les quatre ensemble soulevèrent la crinoline avec les perches, et la placèrent au dessus de sa tête, pour la faire descendre doucement, et bien la placer sur ces jupons roses, tenu par les cerceaux de sa crinoline.
Caroline, ajusta la robe, et la fixa par un lacet autour de sa taille corsetée. Ensuite, le bustier, qui se laçait dans le dos, un bustier très décolleté, J'étais étonnée, je devinais une poitrine, au milieu des dentelles et des rubans roses. Pourtant, je connaissais le secret de Rose, mais là... à cet instant... il faisait illusion, ont jurerait qu'il, non je dois dire, qu'elle avait une jolie poitrine, encadrée de dentelles délicates et roses.
Mademoiselle Florence commentait sa transformation en poupée rose et précieuse.
- Vous pouvez remarquer, que le moindre détail, le plus petit accessoire est en rose. De plus, les boutons et agrafes lui sont dorénavant interdits. Tous ces vêtements doivent se fermer par des lacets, et être tendus au maximum, pas de vêtement flottant.
Caroline finit les derniers ajustements. Après le lourd maquillage, le parfum. Elle en inonda les cheveux de Rose, le cou, la naissance des seins. Je sentais l'odeur presque incommodante de son parfum. Un parfum très sucré, entêtant, limite écoeurant.
Et pour terminer, quelque bijoux, des boucles d'oreille très longues, fait de rangs de perles roses, un bracelet de perles roses, ainsi qu'un collier des mêmes perles sur trois rangs.
Florence s'approchât, et pris Rose par la main, la guidant pour un tour d'honneur dans la grande salle de bal. Elle nous fit admirer son nouveau jouet, sa poupée rose si précieuse, si rose en tous, si extravagante, si étrange, si excessivement féminine.
Le bal avait repris de plus belle. Isabelle m'entraîna dans une valse lente et sensuelle. Elle me faisait tourner, et à chaque tour, à chaque instant, je voyais Rose dansant avec des invitées de l'école, un nuage rose sur la piste de danse, une fleur rose, si excessivement ridicule, et si attirante.
Toutes les invitées, voulaient voir Rose de près, Isabelle également. Je l'accompagnait, pour lui présenter la poupée Rose. De près, Rose était encore plus étonnante. Son maquillage rose, était bien sur étrange, mais si attirant, si sophistiqué. Rose était une oeuvre d'art, délicate, merveilleusement belle et si érotique, si troublante.
Un désir de l'embrasser montait en moi, j'aurais tan aimer être seule avec elle, avec cette poupée si précieuse, si délicate.
La foule se pressait autour de Rose, je décidait de m'éloigner. Ma cavalière Isabelle me suivit avec regret. Je l'embrassais tendrement sur la bouche, et je lui promis que l'on danserait ensemble au prochain bal de l'école.
-
Je serais si heureuse de te revoir, Sophie. J'espère que ma compagne voudra bien revenir ici.
-
Je demanderais à Florence de vous inviter. Lui répondis-je.
-
Se serait merveilleux Sophie.
Le bal se terminait, la salle était presque vide, ont se quitta après un tendre baiser.
J'étais épuisée. Corset trop serré et longue soirée, ne faisait pas bon ménage.
Je montais dans mes appartements très lentement, épuisée, étouffant sous les multiples contraintes de mes robes étroites, mes nombreux jupons et ce corset qui devenait pénible à supporter en fin de soirée.
J'attendis mon amie corsetière Delphine, pour m'aider à me coucher convenablement.
Avec l'équipement de ma salle de bain, Delphine pouvait me préparer seul pour la nuit.
Je devais me suspendre au trapèze, pour que Delphine puisse m'attacher et me soulever avec un treuil.
Elle me déshabilla complètement, pour pouvoir me laver tout le corps avec une grande éponge.
J'aimais ces moments de détente, bien que mes bras soit si tendus.
Delphine aussi appréciait beaucoup de me laver, avec délicatesses et insistant voluptueusement sur ma poitrine, et aussi plus bas...
Delphine poussa le baquet d'eau qui était sous moi, pour ensuite pousser mon chariot avec mon corset de nuit.
Ce chariot maintenait verticalement un long corset de cuir renf o r c é par de larges bandes de métal.
Ce corset n'avait pas de laçage. Il était en deux parties. Une plaque avant fixée au bout d'un bras métallique du chariot, et la partie arrière avait été enlevée. Delphine positionna le chariot de sorte que je sois plaquée contre la partie avant du corset. Et elle me fixa dans le dos la partie arrière du corset, qui se serrait atrocement par un dispositif mécanique.
Alors, elle descendit le trapèze, et je restais suspendue dans mon corset de cuir et d'acier.
Ainsi, Delphine pouvait me déplacer facilement en poussant ce maudit chariot, qui maintenait mon corset bien droit et en hauteur. Mes pieds à 20 cm du sol.
Delphine me proposa :
-
Veux tu voir les appartements de Rose, c'est très étonnant, et tu pourra lui souhaiter une bonne nuit.
-
Ho oui, mais tu m'a déjà préparée pour la nuit, ce corset fixé sur le chariot... je ne peux pas bouger sans aide. Et je ne sais pas à quel étage est logée Rose. Normalement toutes les élèves sont logées au deuxième étage.
-
Je peux te conduire, en fait Rose loge dans la même aile du château que toi, et au même étage.
-
Ho je ne savais pas.
-
Je vais pousser ton chariot jusqu'à son appartement, c'est juste au bout de couloir.
Et ont sortit ainsi, corsetée et suspendue, avec Delphine qui poussait mon chariot.
Delphine ouvrit la double porte des appartements de Rose, et...
J'étais face à un monde tout de rose, la porte et les murs capitonnés de tissus roses, le mobilier entièrement rose.
Et bien sur, Rose était rose... de la tête au pied. Elle était encore lourdement maquillée de rose, et cette coiffure, qui lui encadrait le visage avec cette lourde franche, très féminine et surtout... très rose.
-
Bonjour Rose. Comment trouve tu ton logement ?
-
Heu... Sophie... je ne sais pas... tout ce rose.
-
Hihi oui, tu t'appelles Rose, Ma tante en rie encore. Elle va faire de toi, une jolie poupée, avec tous ces excès. Tous ces falbalas, et tout ce décorum. Tu es entièrement vouée au rose. Tan pis pour toi, tu as eu l'occasion de t'enfuir de ce château délirant, mais il est trop tard pour toi, ma jolie poupée.
Delphine m'approcha de Rose.
-
Mais tu es attachée aussi ? s'exclama Rose.
-
Oui, Rose ma chérie. Mais mon chariot est plus discret que le tient. Je peux porter une grande crinoline, pour le cacher complètement. Et je dors dans un vrais lit, pas un engin comme celui dans le quel ont t'a attachée. Par contre, je dois porter ce long corset toute la nuit comme toi.
Delphine intervint.
-
Oui mes chéries, cela fait partie de mon programme de modelage du corps. Gwendoline et Solange, vont subir le même entraînement que vous deux. Toi aussi, Sophie, tu risques fort de devoir passer la nuit dans un lit du même genre que celui de Mademoiselle Rose.
-
Ho, mais c'est très laid, et cela semble pénible. Rose ne peut plus bouger du tout.
-
Oui, je sais, c'est vraiment très contraignant, mais terriblement efficace. Et puis, il y a les pieds de rose, qui ont été cambrés de f o r c e depuis un mois. Florence a trouvée que Rose était vraiment délicieuse, quant elle marche comme une ballerine. Je craints, qu'elle veuille que l'on marche toutes, comme Mademoiselle Rose.
-
Mais elle se déplace avec tellement de difficulté et si lentement.
-
Oui. Dis Rose. C'est très difficile et l'entraînement pénible. Je ne peux pas me déplacer normalement, et je ne peux pas rester immobile. Je suis toujours à la limite de perdre mon équilibre.
-
Approche-moi de Rose, s'il te plaît Delphine.
Delphine poussa mon chariot le plus prêt possible.
- Tu es vraiment troublante Rose. Tous en toi est rose, ton maquillage et tes cheveux. Ils sont si beaux, si épais et si brillants. Toutes les filles aimeraient en avoir comme les tiens, mais sûrement pas de couleur rose.
Je regardait Rose intensément, cherchant une émotion, un regard. Rose ne bougeait pas, elle était comme figée, abasourdie par ce qui lui arrivait
-
Tu es vraiment devenue une très jolie poupée, pas une fille, mais une authentique poupée rose. Un très joli jouet... Je ne pense pas que tu puisses un jour, redevenir comme avant, comme quant tu n'étais pas efféminée. Non, je pense que ta transformation est définitive. Tu ne pourras que progresser sur le chemin de la poupée rose, la plus élégante, à la taille la plus fine, mais sûrement pas autre chose.
-
Ho non, ce n'est... J'interrompis Rose.
-
Qu'en penses-tu mon bijou ?
-
Sophie, je...
-
Ho et puis, à quoi bon te tourmenter avec ces questions. Personne n'a jamais vu une poupée penser par elle-même. Tu es très mignonne ainsi toute en rose. Tu seras encore plus jolie, avec tes chaussures de ballerine, une jolie crinoline courte, et de très longs cheveux roses. Oui, très mignonne et silencieuse, comme doit l'être une jolie poupée, si délicate, que l'on n'ose pas la toucher.
Rose, la poupée Rose, ne dit rien, elle me regardait, la bouche légèrement ouverte. Si troublante et si belle, immobile.
Je dit en essayant de tourner la tête.
-
Delphine ! Je n'en peux plus, debout suspendue dans ce corset, c'est trop. Tu veux bien me reconduire et me coucher. Je me sens tellement faible.
-
Oui ma chérie. Je te raccompagne.
Je me sentait si faible...
-
Bonne nuit Rose.
-
Je vais coucher Mademoiselle Sophie et je reviens ensuite pour te coucher.
Et Delphine poussa mon chariot vers mes appartements.
Elle me coucha et je rêvais de Rose ou plutôt de poupées roses, très manièrées avec une taille minuscule au dessus d'une grande robe très large, très décorée et entièrement rose.
FIN
Fred Pody.
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